COMPETITIONS

Coupe de France de lutte contact au CREPS de Strasbourg, le 14 décembre 2003

1er open international de lutte contact et coupe de France par équipes seniors
au CREPS de Strasbourg, le 2 mars 2003

Coupe de France de lutte contact au CREPS de Strasbourg, le 1er décembre 2002

Tournoi international "The Wars" à Tokyo, le 17 juillet 2002

Grand Trophée de lutte contact au Palais Omnisports de Paris Bercy, le 21 avril 2001


Coupe de France de lutte contact
au CREPS de Strasbourg, le 14 décembre 2003

La lutte contact, entre spectacle et exigeance de l'éthique, trouve sa place à Strasbourg.Hégémonie strasbourgeoise - On peut pratiquer un sport de brute et néanmoins garder le sens du respect de l'autre. C'est le cas des férus de lutte contact, une discipline neuve (moins de dix ans d'existence) mais exigeante, l'éthique étant ici placé en avant. Discipline complète, la lutte contact autorise trois types de coups : les frappes (pieds, poings, genou), les projections et les soumissions au sol (étranglement et clés de bras). Les finales de la coupe de France se disputaient hier au CREPS de Koenigshoffen. 97 combattants et combattantes, parmi lesquels deux délégations italienne et suisse, invitées, étaient réunis dans le dojo strasbourgeois, rempli et bruyant tout au long de la journée.
Aucun blessé. Coiffé de la double casquette de CTN et d'entraîneur du Panzagym (le club de sa salle de sport), André Panza pouvait se réjouir à la fin de la journée : ses protégés ont raflé six titres sur huit en seniors, deux en juniors et un en vétéran avec Jean Reeb (- 80 kg). "Et en plus, personne ne s'est blessé au cours de la journée", insistait André Panza. Chapeau bas, donc, messieurs les Strasbourgeois ! Qui plus est, la journée d'hier a été l'occasion de découvrir quelques drôles de personnages. Ainsi, le Camerounais Serge Atangana, sacré en moins de 70 kg. "Je me suis entraîné pour la première fois mercredi dernier et André m'a proposé de participer à la coupe de France. Ça m'a beaucoup plus et j'ai envie de faire un bout de route dans ce sport", confessait ce spécialiste de judo et de karaté, au style spectaculaire.
Schneider en puissance. Dans la catégorie supérieure (- 75 kg), son camarade de club Onissé Gergedava a dû se surpasser pour l'imiter. Grippé cette semaine, le Géorgien s'est présenté sur le tatami diminué, hier. Mais sa hargne lui a permis de remporter ses quatre combats et d'être sacré. Dans la catégorie reine (+ 91 kg), le Strasbourgeois Grégory Schneider a fait parler sa puissance, en dépit d'une blessure à la cuisse droite récoltée dès son premier match. "J'ai dû gérer mes combats et faire parler ma puissance. J'ai saisi l'opportunité de montrer que la relève est là". Schneider a en effet profité de l'absence de Fernand Kehletter, triple tenant du titre et indisponible actuellement, pour coiffer sa première couronne. Le Panzagym peut aussi se targuer de posséder deux grandes championnes. L'une, Sandra Geiger, ex-championne du monde de boxe française, a remporté sa deuxième finale de coupe de France, après seulement trois ans de pratique. L'autre, Saliha Ouchen, a décroché samedi soir à Vichy contre une Russe son premier titre de championne du monde de boxe française (en - 54 kg). Alors, si André Panza avait les traits tirés à l'issue de deux journées harassantes, nul doute que la satisfaction l'emportait hier soir sur la fatigue.
(DNA, lundi 15 décembre 2003)

***

Règlement pour les juniors I (15-17 ans)

Protections : casque, protège-dents, plastron, coquille, protège-tibias, gants doigts libres

Durée de combat : 2 minutes

Prolongations : 1 minute 

Techniques de combat autorisées :
coup de pied au corps
coup de pied au visage (non frontal ou latéral)
coup de poing au corps
projection de différentes formes, ramassage, balayage et accrochage
immobilisation
travail au sol maxi 20 secondes (à raison d’une fois par combattant)

Techniques de combat non autorisées :
coup de poing au visage
coup de genou
clef
étranglement

Les points :
=> 1 point :
frappe au corps avec pied
frappe au corps avec poing
immobilisation plat dos 5 secondes, même une seule jambe prise
amené au sol (faire tomber sans projection)
=> 3 points :
frappe avec pied au visage
coup de pied retourné au corps
projection technique sans plat dos
immobilisation plat dos 6 secondes à 15 secondes, même une seule jambe prise
=> 5 points :
coup de pied retourné au visage
projection technique avec plat dos (l’acteur ne doit pas toucher le sol avec la tête)
immobilisation plat dos 16 secondes à 19 secondes, même une seule jambe prise
1er KO technique compté

Victoire :
=> 2 x 5 points : renouvellement d’une technique donnant 5 points
=> 10 points :
un KO technique de plus de 5 secondes sans reprise de combat
immobilisation plat dos 16 secondes à 19 secondes, même une seule jambe prise

 Pénalités :
=> 1 point :
1er refus de combat (fuite du combattant) après avertissement
1ère sortie volontaire après avertissement
1er geste non autorisé qui ne blesse pas et ne met pas en danger
=> 3 points :
2ème refus de combat (fuite du combattant) après avertissement
2ème sortie volontaire
2ème position quadrupédique fermée plus de 5 secondes après avertissement
=> 5 points :
3ème refus de combat (fuite du combattant) après avertissement
3ème sortie volontaire
3ème position quadrupédique fermée plus de 5 secondes après avertissement
2ème geste non autorisé qui ne blesse pas et ne met pas en danger
1ère projection effectuée avec mise en danger de celui qui chute (cervicales, colonne vertébrale) ainsi que pour celui qui projette (la tête touchant le sol)

Arrêts sur blessure :
1er médecin
2ème médecin + avertissement de l’arbitre
3ème arrêt du combat par l’arbitre

Disqualification :
1ère frappe au sol

Consultation des arbitres :
non-respect de l’éthique de la lutte contact
renouvellement de toutes les pénalités à 5 points
1er geste non autorisé avec blessure ne permettant pas à celui qui subit le dommage de reprendre immédiatement le combat
Différence flagrante de niveau technique mettant en danger l’intégrité physique d’un des combattants

Interdictions :
pince de crabe avec les jambes
frappe frontale et latérale dans les jambes
frappe derrière la nuque
frappe dans le dos
frappe dans les parties génitales
frappe à la gorge et aux yeux
frappe avec le tranchant de la main
frapper le partenaire au sol
frapper avec la tête
frapper avec le coude
frapper avec le genou
torsion des doigts
clef de genou
clef de cou
clef de cheville
toutes les clés au niveau poignet et doigts en partant d’une position debout
projection plat ventre
projection et immobilisation par saisie du cou à deux mains

Attitudes et devoirs du coach :
respect des décisions de l’arbitrage
tenues et propos corrects
possibilité d’arrêter le combat si l’intégrité physique de son compétiteur est en danger
dispense de conseils et d’encouragements "discrets"

Règles d’arbitrage par rapport à la surface de combat :
toutes les techniques de percussion, projection, soumission seront comptées uniquement si l’acteur de la technique se trouve dans la surface de combat. Toute partie du corps de l’acteur restant dans la surface de combat est valable pour l’arbitre et le comptage de la technique.

***

Règlement pour les juniors II (18-20 ans)

Protections : casque, protège-dents, plastron, coquille, protège-tibias, gants doigts libres

Durée de combat : 3 minutes

Prolongations : 1 minute 30

Techniques de combat autorisées :
coup de pied au corps
coup de pied au visage (non frontal et latéral)
coup de pied aux jambes avec tibia
coup de poing au corps
coup de genou (2 maximum à la suite)
projection de différentes formes, ramassage, balayage et accrochage
clef de bras
clef de coude
clef de poignet
clef de cheville dans l'axe
étranglement (sanguin et respiratoire)
travail au sol maxi 29 secondes (à raison d’une fois par combattant)

Techniques de combat non autorisées :
coup de poing au visage
coup de genou (plus de 2 à la suite)

Les points :
=> 1 point :
frappe au corps avec pied
frappe au corps avec poing
frappe au corps avec genou
frappe aux jambes avec tibia
amené au sol (faire tomber sans projection)
=> 3 points :
frappe avec pied au visage
coup de pied retourné au corps
projection technique sans plat dos
=> 5 points :
coup de pied retourné au visage
projection technique avec plat dos (l’acteur ne doit pas toucher le sol avec la tête)
1er KO technique compté

Victoire :
=> 2 x 5 points : renouvellement d’une technique donnant 5 points
=> 10 points :
un KO technique de plus de 5 secondes sans reprise de combat
clef de bras ou étranglement

Pénalités :
=> 1 point :
1er refus de combat (fuite du combattant) après avertissement
1ère sortie volontaire après avertissement
1er geste non autorisé qui ne blesse pas et ne met pas en danger
=> 3 points :
2ème refus de combat (fuite du combattant) après avertissement
2ème sortie volontaire
2ème position quadrupédique fermée plus de 5 secondes après avertissement
=> 5 points (après consultation des arbitres) :
3ème refus de combat (fuite du combattant) après avertissement
3ème sortie volontaire
3ème position quadrupédique fermée plus de 5 secondes après avertissement
2ème geste non autorisé qui ne blesse pas et ne met pas en danger
1ère projection effectuée avec mise en danger de celui qui chute (cervicales, colonne vertébrale) ainsi que pour celui qui projette (la tête touchant le sol)

Arrêts sur blessure :
1er médecin
2ème médecin + avertissement de l’arbitre
3ème arrêt du combat par l’arbitre

Disqualification :
1ère frappe au sol

Consultation des arbitres :
non-respect de l’éthique de la lutte contact
renouvellement de toutes les pénalités à 5 points
1er geste non autorisé avec blessure ne permettant pas à celui qui subit le dommage de reprendre immédiatement le combat
Différence flagrante de niveau technique mettant en danger l’intégrité physique d’un des combattants

Interdictions :
pince de crabe avec les jambes
frappe frontale et latérale dans les jambes
frappe derrière la nuque
frappe dans le dos
frappe dans les parties génitales
frappe à la gorge et aux yeux
frappe avec le tranchant de la main
frapper le partenaire au sol
frapper avec la tête
frapper avec le coude
frapper avec le genou à la tête
torsion des doigts
clef de genou
clef de cou
clef de cheville pas dans l'axe
toutes les clés au niveau poignet et doigts en partant d’une position debout
projection plat ventre
projection et immobilisation par saisie du cou à deux mains

Attitudes et devoirs du coach :
respect des décisions de l’arbitrage
tenues et propos corrects
possibilité d’arrêter le combat si l’intégrité physique de son compétiteur est en danger
dispense de conseils et d’encouragements "discrets"

Règles d’arbitrage par rapport à la surface de combat :
toutes les techniques de percussion, projection, soumission seront comptées uniquement si l’acteur de la technique se trouve dans la surface de combat. Toute partie du corps de l’acteur restant dans la surface de combat est valable pour l’arbitre et le comptage de la technique.

***

Règlement pour les seniors et vétérans

Protections : casque, protège-dents, coquille, protège-tibias, gants doigts libres

Durée de combat : 3 minutes

Prolongations : 2 minutes

Techniques de combat autorisées :
coup de pied au corps
coup de pied au visage (non frontal et latéral)
coup de pied aux jambes
coup de poing au corps
coup de poing au visage
coup de genoux au corps sans limite
projection de différentes formes, ramassage, balayage et accrochage
clef de bras
clef de coude
clef de poignet
clef de cheville
étranglement (sanguin et respiratoire)
travail au sol maxi 20 secondes (à raison d’une fois par combattant)

Les points :
=> 1 point :
frappe au corps avec pied
frappe au corps avec poing
frappe au corps avec genou
frappe aux jambes avec tibia
frappe au visage avec poing
amené au sol (faire tomber sans projection)
=> 3 points :
frappe avec pied au visage
coup de pied retourné au corps
projection technique sans plat dos
=> 5 points :
coup de pied retourné au visage
projection technique avec plat dos (l’acteur ne doit pas toucher le sol avec la tête)
1er KO technique compté

Victoire :
=> 2 x 5 points : renouvellement d’une technique donnant 5 points
=> 10 points :
un KO technique de plus de 5 secondes sans reprise de combat
clef ou étranglement

Pénalités :
=> 1 point :
1er refus de combat
1ère sortie volontaire après avertissement
1er geste non autorisé qui ne blesse pas et ne met pas en danger
=> 3 points :
2ème refus de combat
2ème sortie volontaire
2ème position quadrupédique fermée plus de 5 secondes après avertissement
=> 5 points (après consultation des arbitres) :
3ème refus de combat
3ème sortie volontaire
3ème position quadrupédique fermée plus de 5 secondes après avertissement
2ème geste non autorisé qui ne blesse pas et ne met pas en danger
1ère projection effectuée avec mise en danger de celui qui chute (cervicales, colonne vertébrale) ainsi que pour celui qui projette (la tête touchant le sol)

Arrêts sur blessure :
1er médecin
2ème médecin + avertissement de l’arbitre

Disqualification :
1ère frappe au sol

Consultation des arbitres :
non-respect de l’éthique de la lutte contact
renouvellement de toutes les pénalités à 5 points
1er geste non autorisé avec blessure ne permettant pas à celui qui subit le dommage de reprendre immédiatement le combat
Différence flagrante de niveau technique mettant en danger l’intégrité physique d’un des combattants

Interdictions :
pince de crabe avec les jambes
frappe derrière la nuque
frappe dans le dos
frappe dans les parties génitales
frappe à la gorge et aux yeux
frappe avec le tranchant de la main
frapper le partenaire au sol
frapper avec la tête
frapper avec le coude
frapper avec le genou à la tête
torsion des doigts
clef de genou
clef de cou
toutes les clés au niveau poignet et doigts en partant d’une position debout
projection plat ventre
projection et immobilisation par saisie du cou à deux mains

Attitudes et devoirs du coach :
respect des décisions de l’arbitrage
tenues et propos corrects
possibilité d’arrêter le combat si l’intégrité physique de son compétiteur est en danger
dispense de conseils et d’encouragements "discrets"

Règles d’arbitrage par rapport à la surface de combat :
toutes les techniques de percussion, projection, soumission seront comptées uniquement si l’acteur de la technique se trouve dans la surface de combat. Toute partie du corps de l’acteur restant dans la surface de combat est valable pour l’arbitre et le comptage de la technique.


1er open international de lutte contact et coupe de France par équipe seniors
au CREPS de Strasbourg, le 2 mars 2003

Deux fois vainqueurs de la coupe de France, le Strasbourgeois Fernand Kelheter s'est à nouveau imposé ce dimanche au CREPS lors de l'Open international.Lutte contact - l'atypique parcours de Fernand Kelheter - Dimanche dernier, le CREPS de Strasbourg a accueilli sa deuxième manifestation d'envergure après la dernière coupe de France. Avec en point d'orgue, une nouvelle victoire de Kelheter.
Le parcours est atypique, assurément. Et à la fois tellement emblématique que c'en est troublant. A lui seul, l'itinéraire sportif de Fernand Kelheter synthétise en effet parfaitement ce qu'est l'essence même de ce sport né en 1993. Avec en prime cette passion que mettent les touche-à-tout dans toute chose qu'ils entreprennent. Surtout quand ils le font sur le tard. "Ce sport a été une découverte, explique ainsi ce cadre commercial de 43 ans. Après des années de foot, j'avais fait du karaté de 23 à 26 ans puis de la boxe française et enfin de l'anglaise".
Moscato battu. Avec un certain succès dans toutes les disciplines puisque Kelheter allait jouer quelques rencontres en D3 nationale avec le FCSK06 et atteindre deux fois la finale du championnat de France de boxe française. Avant de connaître un petit, tout petit mais réel, moment de gloire en battant, en anglaise et à deux reprises, l'ancien rugbyman Vincent Moscato qui s'était mis en tête de grimper sur le ring. Une âme de compétiteur et un corps de sportif accompli en barre donc. Ce qui n'exclut ni lassitude ni fatigue après des années de compétition. "D'autant que les aléas de l'existence font qu'avec le travail et la vie familiale, je n'étais plus aussi disponible et disposé qu'avant".
"Une grosse part de stratégie". Et puis, vint la découverte avec la lutte contact, chez Panza. Une révélation. "Ça a été une redécouverte, s'enflamme-t-il. Ce mélange de sports m'a tout de suite séduit. Le fait aussi que personne ne soit avantagé, le lutteur ou le boxeur, le karatéka ou le gars qui fait du sambo, avec des prises. Et puis, dans ce sport, il y a une grosse part de stratégie".  Celle qui a fait la différence tellement de fois dans sa courte (3 ans de pratique) mais riche expérience. Avec quelques combats mémorables comme ce KO réussi contre un colonel de l'armée ukrainienne, spécialiste du sambo, le sport des unités commandos en ex-URSS.
Domination de Panza. Dimanche, au CREPS, pas trace de commando ou ex-colonel d'une armée quelconque. Mais tout de même plus de 80 compétiteurs, hommes et femmes venus de partout pour ce 1er open international porté par André Panza, précurseur et conseiller technique national. Et une nouvelle victoire pour Kelheter chez les plus de 91 kg. Le Strasbourgeois a ainsi rejoint sur la plus haute marche du podium ses camarades de club (Recht, Anstett, Charnane, Meyer, Sbomczynski et Souihi). La Panzagym, grosse cylindrée de la compétition et principale pourvoyeuse de compétiteurs, s'octroyant les deux premières places du classement par équipe. (DNA, jeudi 6 mars 2003)


Coupe de France de lutte contact
au CREPS de Strasbourg, le 1er décembre 2002

La Coupe de France de lutte contact organisée par la Panzagym et l'UFLC s'est déroulée le 1er décembre 2002 à Strasbourg. Les clubs de Colombes, Cergy, Gargenville, Lyon, Mulhouse, Orléans, Riom, Strasbourg étaient présents avec la participation exceptionnelle de l'Italie et du Luxembourg. 117 combattants étaient présents (46 juniors, 59 seniors, 2 vétérans et 10 féminines) et 179 combats (74 chez les juniors, 94 chez les seniors, 1 chez les vétérans et 10 chez les féminines).

Stéphanie Ducastel et Aurélie Guillot, hier, lors de la coupe de France à StrasbourgLa lutte contact entre en action - La coupe de France de lutte contact a réuni hier 65 combattants au CREPS de Strasbourg. Une occasion pour faire connaître en Alsace l'activité chapeautée par André Panza. 
Créée au début des années quatre vingt dix [...], la lutte contact nécessite l'utilisation de trois compétences, proches de la boxe et de divers arts martiaux. La lutte contact utilise dans un premier temps la percussion autant avec les pieds qu'avec les poings, et se rapproche alors plus de la boxe ou du karaté. Ensuite elle utilise la projection, plus proche du judo. Enfin elle nécessite un travail d'immobilisation au sol de l'adversaire, entre le jujitsu et la lutte classique.
Se développer en Alsace. Organisée dans un premier temps à Orléans, puis en région parisienne, la lutte contact faisait donc son entrée à Strasbourg, avec l'organisation de la coupe de France. "Un projet ambitieux à terme" explique Denis François, le responsable pédagogique de la fédération, devrait amener à développer l'activité dans différentes régions françaises à commencer par l'Alsace. La fédération souhaite aussi développer la pratique féminine. Il compte pour cela utiliser l'image de grandes championnes, telle que Stéphanie Ducastel et Sandra Geiger. La première est allée gagner un combat au Japon cet été, quand à la seconde son expérience de championne du monde pied/poing devrait servir la lutte contact.
Un outil pédagogique. Pour Denis François, "la compétition aujourd'hui est avant tout un podium pour l'activité". En dehors du côté compétitif que l'activité s'est construite à ses débuts, la lutte contact développe un aspect éducatif certain, qu'il est utile à mettre plus en oeuvre dans les quartiers. L'activité se développe aujourd'hui, grâce au travail de sportifs d'horizons souvent différents, Foued Ezbiri le champion d'Europe de kick boxing et le judoka Patrick Fortrie par exemple. De quoi ravir André Panza, satisfait de la journée malgré quelques petits problèmes de timing. (DNA, lundi 2 décembre 2002)


Tournoi international "The Wars" à Tokyo, le 17 juillet 2002

Victoire de Stéphanie Ducastel

Match nul de Didier Lutz

André Panza et son élève Stéphanie Ducastel, victorieuse à TokyoLutte contact - Stéphanie Ducastel en évidence - Le tournoi annuel international "The Wars" vient de se dérouler à Tokyo. Sous la conduite d'André Panza (multiple champion du monde de boxe), actuellement DTN et entraîneur national de la Fédération de lutte contact.
La lutte contact est une discipline sportive assez récente qui propose à la fois technique de saisies, projections amenées au sol, contrôle et technique pratique dites de contact.
Lutz pas récompensé. Deux athlètes alsaciens étaient présents au tournoi annuel international intitulé "The Wars" qui vient de se dérouler au Tokyo Dôme au Japon, tous deux sociétaires de la Panza Gymnothèque : Stéphanie Ducastel, seule fille française ayant participé à la compétition et Didier Lutz. Didier Lutz, vainqueur du Golden Trophy à Bercy 2001 a réalisé un très beau combat alliant percussion, projection et préhension. Cependant, l'Alsacien après diverses attaques à son avantage n'a pas réussi à décramponner son adversaire ce qui a entraîné un match nul. Stéphanie Ducastel quant à elle, élève d'André Panza depuis quelques années, a réussi à s'imposer en usant physiquement son adversaire.
Applaudie et adoptée. En effet, elle a tout de suite imposé sa boxe en commençant par une série de coups de poings et de pieds puis de coups de genoux. Stéphanie Ducastel a réussi également à placer deux belles projections applaudies par le public nippon qui a tout de suite adopté la Strasbourgeoise. Au 2ème round, l'Alsacienne réussit à faire abandonner son adversaire sur une clef de bras. Si vous voulez venir vous initier à la lutte contact découvrir d'autres sports de combat, la Panzagym organise du 24 au 31 août son stage annuel. (DNA, mercredi 7 août 2002)


Grand Trophée de lutte contact
au Palais Omnisports de Paris Bercy, le 21 avril 2001

http://www.grand-trophee.com

Victoire d'André Panza sur le Japonais Yuji Kusu

Victoire d'André Panza sur le Japonais Yuji Kusu

Lutte contact à Bercy : le Japon gagne de justesse - C'est un immense frisson qui parcourut l'assemblée à l'annonce du nom d'André Panza. Un nom associé aux meilleurs moments du kick boxing international des années 80 et dont ce champion exceptionnel conserve encore toute l'aura. Fort d'une solide expérience en judo (où il est 4ème dan), André a naturellement orienté ses recherches vers le combat libre depuis plusieurs années déjà et notamment au sein de son club, la Panza Gymnothèque de Strasbourg. Séduit par les dimensions sportives, techniques et physiques de la lutte contact, le multiple champion du monde s'est tout naturellement vu sélectionné par les organisateurs du Grand Trophée et à cette occasion, il n'a pas déçu le nombreux public venu l'encourager. Son adversaire, Yuji Kusu, malgré son expérience de shooto (classé n°2 chez les amateurs) et sa grande motivation, s'est heurté à une véritable énigme tout le long du match. Rapidement maître en distance pieds-poings (le contraire eût étonné), André se montrait tout aussi efficace en corps-à-corps qu'au sol. Et que dire de sa fraîcheur physique après 5 minutes d'efforts logiquement récompensés par une belle victoire aux points. Chapeau bas devant cet artiste des rings et maintenant des dojos qui reste pour tous un véritable exemple d'efficacité mais également de fair-play et de savoir-être. (Kombat Bushido, juillet 2001)

Pari gagné pour la lutte contact - André Panza / Kusu Yuji : un vrai combat de lutte contact ! Voilà ce qu'André, le touche-à-tout des sports de combat, et Kusu ont offert au public de Bercy. Toute la panoplie des techniques autorisées en lutte contact va y passer : coups de pieds, coups de poings, projections, travail au sol. André, 9 fois champion du monde en kick boxing, domine le Japonais en pieds-poings. Kusu, combattant de shooto, tente à plusieurs reprises d'amener le Français au sol. André, judoka émérite, ne refuse pas cet aspect du combat et le Japonais ne parvient pas à soumettre son adversaire. La victoire revient au doyen du tournoi, André Panza. Après sa confrontation avec le Strasbourgeois, Kusu avouera avoir été impressionné par la puissance de frappe de son adversaire... Des coups de marteau ! (Ceinture Noire, juillet-août 2001)

Victoire de Didier Lutz sur le Japonais Ryuji Goto

Didier Lutz

Lutte contact à Bercy : le Japon gagne de justesse - Et tout de suite ce fut très bien parti pour le sociétaire de la Panza Gymnothèque (vainqueur de la coupe d'Europe de ju jitsu brésilien en 1999) dont les enchaînements de poings trouvèrent plusieurs fois leurs cibles. A tel point que le médecin de la réunion dut intervenir afin d'enrayer l'hémorragie nausale du Japonais. Maître de toutes les distances de combat, et habile stratège, le Français plaçait même une superbe projection au milieu du match. Accumulant le retard au pointage des juges, le Japonais fait alors le pressing en avançant coûte que coûte sur son adversaire, mais rien n'y fit et jamais il ne put se créer une seule ouverture. C'est une belle ovation qui accueillit Didier Lutz. (Kombat Bushido, juillet 2001)

Pari gagné pour la lutte contact - Didier Lutz / Ryuji Goto : c'est sûrement l'un des plus beaux combats de l'après-midi. Le kickeur japonais Goto va éprouver beaucoup de difficultés à contrer le Français, vice-champion d'Europe de ju jitsu brésilien 99. Combattant très mobile, Didier cherche à amener le Japonais au sol. Didier réussit à projeter plusieurs fois son adversaire, mais aucun des deux n'arrivera à faire la décision avant le temps réglementaire. Et après cinq minutes d'un combat acharné, le verdict des juges tombe : vainqueur aux points, Didier Lutz. (Ceinture Noire, juillet-août 2001)

         Retour à la page d'accueil


PANZA GYMNOTHEQUE
21, rue des Carmes
F-67100 Strasbourg
Tél. : 03 88 84 99 70
Fax : 03 88 39 97 25
E-mail : panzagym@free.fr