DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE |
A la Panza Gymnothèque -
La saison, même si elle ne s'arrête pas vraiment en cours d'année pour ce club, est
repartie sur des chapeaux de roues.
Les jeunes à partir de 6 ans pourront s'initier aux différents sports de combat
tels que le judo, karaté, kung fu, taekwondo, la boxe, le full contact, alors que les
plus grands pourront non seulement s'initier, mais également se perfectionner, sans
oublier la mise en place des cours "loisirs".
Tous les cours sont supervisés par André Panza, multiple champion du monde des sports
pieds-poings et breveté d'Etat. Pour les compétiteurs, la première sortie a eu lieu ce
week-end en Suisse. Cela aura permis à certains boxeurs de se remettre dans le bain,
notamment en full contact avec Jean-Brice Panza, vainqueur aux points face au Suisse
Cédric Vuillamot. Chenal Jessie s'octroyant un match nul face à Kalim Bulart de
Fribourg.
La Panza Gymnothèque prépare un inter-club prévu mi-octobre, qui servira de test-match
pour les compétiteurs d'Alsace-Lorraine. (DNA,
mercredi 2 octobre 1996)
Sandra Geiger championne d'Europe
- Nouvelle couronne, une de plus, pour Sandra Geiger qui vient de remporter le titre de
championne d'Europe de boxe française.
De nombreuses fois championne de France de boxe française, deux fois championne du monde
de kick boxing, championne du monde de boxe thaïlandaise et championne du monde de boxe
anglaise féminine de sa catégorie, Sandra Geiger vient d'ajouter une couronne
supplémentaire à son riche palmarès. Elle est devenue championne d'Europe de boxe
française.
Pour conquérir ce nouveau titre, elle a affronté la Russe Helena Lagounkova, championne
du monde en titre de la spécialité, dans le cadre de la finale européenne qui s'est
déroulée récemment à Courbevoie. Face à cette adversaire très sérieuse,
l'Alsacienne a réalisé une excellente prestation. "Elle a fait un combat parfait,
aussi bien tactiquement que techniquement", commentait son entraîneur, André Panza.
Après un premier round d'observation qui a néanmoins permis à Sandra Geiger de marquer
ses premiers points, l'affrontement a pris sa véritable dimension dans la deuxième
reprise. Face à Helena Lagounkova qui travaillait essentiellement en ligne avec ses
poings, la sociétaire de la Panza Gymnothèque Strasbourg appliqua une boxe tactique et
efficace basée sur la mobilité des déplacements et des enchaînements extrêmement
diversifiés.
Par la suite, la détermination de la Russe s'accrut proportionnellement au retard qu'elle
sentait s'accumuler au pointage. La quatrième reprise démarra donc sur les chapeaux de
roues. Mais, en s'élançant de plus en plus, Helena Lagounkova s'exposa également aux
contres de Sandra Geiger qui déploya une technique de boxe française très appréciée
du public. Le gong final sauva la Russe d'une sévère défaite. Et Sandra Geiger fut
logiquement déclarée vainqueur à l'unanimité des juges. (DNA, mercredi 6 novembre 1996)
Une première réussie -
Malgré les chutes de neige et les conditions de circulation difficiles, elles étaient au
rendez-vous : les passionnées de boxe anglaise ne voulaient pas manquer le premier
tournoi de boxe féminine organisé samedi après-midi à la Panza Gymnothèque à
Strasbourg.
En présence de Jacques Chevallier, président du comité départemental bas-rhinois qui
semble désormais confiant dans l'avenir de cette nouvelle discipline qu'est la boxe
anglaise féminine, du Dr Gérard Kientz, qui n'a pas eu à intervenir pendant le tournoi
et d'Alain Pelay, le nouveau conseiller technique régional et arbitre officiel, les
assauts de boxe éducative se sont avérés convaincants. D'ailleurs André Panza,
spécialiste de la discipline, est persuadé que les féminines peuvent se lancer dans la
boxe amateur, donc de passer des assauts aux combats.
Au cours de ce premier tournoi, les jeunes filles présentes se sont distinguées :
Catherine Vittet, Jessica Perrard, Saliha et Naïma Ouchen, de la Panza Gymnothèque,
Soria Djaidri, de Sérémange, Jessica et Cindy Muller, Sonia Ergoug et Nadia Hokni, du
Gant d'or Strasbourg.
Le bilan de cette première organisation est donc positif. Reste maintenant à cette
réussite à faire son chemin jusqu'au niveau fédéral. (DNA, mercredi 8 janvier 1997)
Boxe
: tel père, tel fils... - Le premier open de France de combat complet free style
(mélange de toutes les boxes et judo) a eu lieu le week-end dernier en Alsace. Les
spectateurs ont pu suivre les éliminatoires en journée et les finales en soirée à
Bollwiller.
Un père et un fils se préparant tous deux pour une même compétition ! Voilà une
chose hors du commun, surtout quand c'est le jeune fils qui soigne son père dans le
coin...
En effet, l'ouverture de la soirée a permis de découvrir pour le premier combat, le
junior Jean-Brice Panza, âgé de seize ans, face au marseillais Alexandre Maury,
vainqueur de la coupe régionale de boxe libre et national shikodan. Un combat total d'une
durée prévue de 5 minutes, qui n'aura duré que 3 minutes.
Le jeune espoir de la relève Panza n'a pas lésiné sur ses attaques mixées de boxe
anglaise autorisées qu'au corps, coups de pieds aériens et projection de judo avec
immobilisation, forçant ainsi son adversaire à abandonner.
Son père, André Panza, bien connu des rings, ayant à son actif plusieurs titres
mondiaux, s'attaquait quant à lui au franco-africain M'Balla, de Marseille, vainqueur de
la coupe boxe libre et à Didier Lutz de Soultz, vainqueur du tournoi de sambo et combat
mains nues, sans oublier qu'il a été champion de France de judo-corpo en 90.
Le strasbourgeois André Panza a contraint également ses adversaires à abandonner suite
à une série de low-kick, mouvements de judo et coup de genoux.
Cette discipline conjuguant sport de percussion (boxe) et sport de provocation (judo) bien
connu aux Etats-Unis, excelle en Europe. (DNA,
mercredi 15 octobre 1997)
Boxe française : Sandra Geiger : première ? -
Samedi soir à Ostwald, Sandra Geiger essaiera de conquérir le titre de championne du
monde de boxe française. Ce serait le premier de sa carrière.
Le palmarès est impressionnant. Championne du monde de boxe thaïlandaise et de kick
boxing, championne du monde de boxe anglaise - couronne conquise l'an dernier, perdue en
avril dernier au lendemain d'une opération du genou, mais qu'elle se fait fort de
reprendre -, neuf fois championne de France et championne d'Europe de boxe française.
Sandra Geiger a tout gagné.
Enfin presque. Une ceinture mondiale manque encore à l'élève d'André Panza :
celle de championne du monde de boxe française (moins de 66 kg). Elle aura
l'occasion de la décrocher samedi soir, au centre sportif et de loisirs d'Ostwald, dans
le cadre de la grande soirée organisée par le club local de BF. "Je suis fin
prête pour ce combat", déclare Sandra Geiger dont la blessure au genou n'est plus
qu'un mauvais souvenir et qui affrontera la Russe Marina Nicolaeva en quatre rounds de
deux minutes. "C'est une adversaire que je ne connais pas du tout ; je sais
seulement qu'elle fait aussi de la boxe anglaise, précise-t-elle. Et quatre rounds, c'est
court. Je suis plus à l'aise dans une rencontre en dix reprises. Je vais être obligée
de m'adapter le plus vite possible pour être très rapidement dans le combat."
Ces huit minutes mettront un point final à une soirée qui permettra également à Aziz
Raguig (Boxe Française Ostwald) de rencontrer Kersley Lascary pour une place en finale
mondiale. Une autre demi-finale des championnats du monde figure au programme.
Début de la soirée à 20 h. Location (50 F) à la mairie d'Ostwald, au bureau
"Eté jeune" dans la galerie à l'Envers à Strasbourg et auprès de Bertrand
Blindauer (03 88 30 71 17). Billets à l'entrée : 80 F.
Entrée gratuite pour les moins de 12 ans. (DNA,
mercredi 19 novembre 1997)
Championnats du monde de boxe française : succès sans
suspens - Contrat brillamment rempli, samedi soir à Ostwald, dans une salle
comble : Sandra Geiger est devenue championne du monde et Aziz Raguig s'est qualifié
pour la finale des championnats du monde.
Trois combats de championnats du monde, l'affiche était séduisante. A tel point que les
organisateurs ont dû, à regret mais contraints par des raisons de sécurité, refuser
des entrées, samedi soir aux portes du centre sportif et de loisirs d'Ostwald. Environ
1 500 spectateurs ont tout de même pu assister aux succès sans suspense des deux
vedettes alsaciennes de la soirée, Sandra Geiger (Panzagym) et Aziz Raguig (BF Ostwald).
La première a gagné avant la limite, le second s'est imposé en 40'' juste.
"Oui, c'est un coup parfait, j'ai senti l'impact, dit Sandra Geiger. Mais je ne
cherchais pas à la mettre KO. J'avais décidé d'accélérer et c'était seulement un
coup de pied pour préparer une série aux poings." En fait de préparation, ce fut
une conclusion. Brillante, étonnante, impeccablement exécutée. Le combat tirait vers la
fin de la troisième des quatre reprises et, jusque là, la Strasbourgeoise avait
parfaitement contrôlé la rencontre et son adversaire, Marina Nikolaeva. En évitant au
mieux les coups circulaires de la Russe, elle avait profité de toutes les ouvertures pour
marquer des points.
Avertie dans la deuxième reprise, comptée au début de la troisième, Marina Nikolaeva
était visiblement dominée, au bord de la rupture. Lorsque Sandra Geiger s'élança dans
cette superbe envolée, un fouetté tournant sauté : sa jambe gauche vint frapper le
côté gauche du visage de la Russe. Pour le compte et la couronne mondiale des
super-légers. La Strasbourgeoise remportait ainsi, avant la limite, un titre mondial qui
ne figurait pas encore à son palmarès.
Quelques minutes auparavant, Aziz Raguig, le champion du club d'Ostwald, avait également
ajouté une "première" au bilan de sa carrière. En franchissant, comme une
simple formalité, le cap de la demi-finale du championnat du monde des mi-lourds.
"J'ai analysé la situation en quelques secondes, explique Aziz Raguig. J'ai vu que
j'avais des possibilités d'ouverture dans sa position de garde : il avait tout le
poids sur sa jambe avant. Je me suis dit : il faut que je déstabilise cette jambe
par des coups de pied circulaires." Mise en oeuvre immédiate de la part de
l'Ostwaldois : première rencontre avec le tapis, premier compte et première douleur
pour le Mauricien Kersley Lascarie. "Là, j'ai vu dans ses yeux que c'était
l'endroit à cibler, poursuit Aziz Raguig. Alors j'ai essayé une deuxième fois, en
ajoutant de la vitesse, et donc de la puissance." Deuxième chute, deuxième compte,
deuxième grimace du Mauricien.
Le boxeur d'Ostwald n'a donc pas hésité : il a lancé une troisième fois son pied
droit pour toucher son adversaire à la jambe gauche. Pour le mettre définitivement hors
combat. Qualification nette, sans blessure, sans effort inutile et expéditive. Peut-être
même un peu trop pour le public qui aurait sans doute aimé voir "son champion"
un peu plus longtemps sur le ring. (DNA,
lundi 24 novembre 1997)
Boxe : troisième titre pour Saliha Ouchen - Jamais deux sans
trois... Championne nationale en boxe anglaise puis en boxe française (victoire face à
Yvonne Dabek, de Clichy, par arrêt de l'arbitre à la 3ème reprise), la junior Saliha
Ouchen a gagné récemment un troisième titre national pour cette saison, cette fois en
boxe américaine. La sociétaire de la Panza Gymnothèque a battu Mlle Gaubacher par
arrêt de l'arbitre à la 3ème reprise. A cette occasion, elle a fait la démonstration
de tout son savoir-faire technique (notamment avec ses coups de pieds aériens) et de ses
qualités physiques et mentales.
L'élève d'André Panza marche ainsi sur les traces de son aînée, la championne Sandra
Geiger.
Saliha Ouchen s'octroie maintenant un peu de répit avant de redémarrer dès la rentrée
afin de préparer son prochain objectif : peut-être une sélection pour le
championnat du monde de boxe anglaise. (DNA,
samedi 6 juin 1998)
Boxe : victoire de
Sandra Geiger - Sandra Geiger et Jean-Brice Panza, accompagnés par André
Panza, ont récemment participé à un grand gala de fin de saison organisé, en plein
air, à Milan.
Un gala où toutes les disciplines de la boxe étaient représentées et qui s'est
déroulé en présence de Giacobbe Fragomeni, champion d'Europe en boxe anglaise et Gianni
Cunsolo, champion du monde de kick boxing.
En kick boxing justement, Sandra Geiger, championne du monde de boxe française l'hiver
dernier, a affronté la championne de Croatie, Suzana Stunja qui était jusque là
invaincue (huit combats, huit KO). La rencontre, d'une grande intensité, s'est terminée
sur une nouvelle victoire de Sandra Geiger qui a enchaîné de nombreux coups de pied
tournants, au grand plaisir du public.
De son côté, Jean-Brice Panza a rencontré le Belge Yves Julemont en boxe française. Le
combat a tourné à l'avantage du Strasbourgeois qui a fait preuve d'une technique
largement supérieure. Mais aucune décision n'a été rendue en raison de la différence
de catégorie d'âge entre les deux adversaires.
André Panza s'est montré satisfait de cette fin de saison, bien que l'activité ne
s'arrête pas pendant l'été à la Panza Gymnothèque : un stage toutes disciplines
y est notamment organisé du 24 au 30 août. (DNA,
samedi 11 juillet 1998)
Panza numéro 1 - La
Gymnothèque et André Panza accueillent plus de 300 licenciés et un millier de membres
loisir. Record de France... Il se passe toujours quelque chose à la Panza Gymnothèque.
Ainsi, ce soir-là, Huguette Dreikaus, l'étonnante comédienne dialectophone, avait elle
choisi de se "déguiser" en boxeuse pour la bonne cause, de mettre les gants
pour un délire maison.
Histoire de saluer à sa manière la récompense décernée par la Fédération Française
de boxe française à l'association : le titre de "premier club de France"
du mois.
"Aujourd'hui, explique Sandra Geiger, la championne du monde de boxe tous styles,
actuellement enceinte d'un petit garçon, nous sommes 336 en Française, mais quelque 1
000 membres tout confondu. Compétition et, de plus en plus, loisir, qui touche aussi
beaucoup les plus de 40 ans." Histoire d'évacuer le stress...
Que de chemin parcouru en 13 ans, sous l'impulsion de la pionnière, Yvette Palatino -
elle s'occupe actuellement du karting à Fegersheim - et de ce André Panza infatigable,
qui, à 39 ans, continue à s'entraîner, à diriger, à organiser et à combattre.
"Je dispute des matches en free style, en Israël, au Pays-Bas, un peu partout ;
et j'envisage une belle réunion strasbourgeoise avant l'été. A voir !"
Panza, dont le fils Jean-Brice, insensiblement, marche sur des traces encore chaudes, lui
qui avoue à son tour "je pratique toutes les boxes". Avec les soeurs Saliah et
Naema Ouchen, grands espoirs. Avec les compétiteurs, les formateurs, les nombreux
bénévoles présents 7 jours sur 7 au 21, rue des Carmes.
Panza Gymnothèque qui précède dans l'ordre dans le grand Est, les clubs de Mulhouse,
Ostwald, SAO Colmar, Nancy et Thionville. Qui propose des cours dans une grande salle
équipée de 2 rings. "La boxe française, note d'ailleurs André le baroudeur, est
accessible à toutes et à tous. C'est un sport complet, alliant souplesse, coordination,
maîtrise de soi et stratégie. Toute la famille peut y trouver son compte".
La boxe française, un sport pugilstique qui compte dans la région. Surtout depuis que
Lucien Fernandès et Jacques Chevallier ont fermé le glorieux livre du CPS et de
l'anglaise. Comme une passation de pouvoir, un signe des temps. La passion partagée en
tête. (DNA, mercredi 10 février 1999)
Geiger gagne - Sandra Geiger n'a pas manqué son combat de rentrée, après sa maternité. La jeune maman s'en est allée vaincre l'Italienne Turissi, autre championne d'Europe de boxe anglaise, chez elle à Milan. Une victoire logiquement remportée aux points, en kick boxing cette fois, à l'issue d'un combat de qualité. André Panza, son entraîneur, a toutes les raisons de se montrer satisfait. "Sandra a déjà retrouvé toutes ses sensations." (DNA, lundi 8 novembre 1999)
Boxe : week-end chargé pour les Alsaciens - Deux événements auront lieu à quelques minutes d'intervalle, ce samedi salle Japy à Paris. Ce sera, en premier lieu, le retour à la compétition de haut niveau de Sandra Geiger (Panzagym). Sacrée championne du monde en 1997, la Strasbourgeoise, devenue maman, avait quelque peu délaissé la salle d'entraînement. Elle a, depuis, repris le chemin de la Panzagym et son entraîneur André Panza est très confiant en ses possibilités. Elle sera opposée, en demi-finale du Championnat de France, à Anne-Sophie Mathis, du club de Vandoeuvre, connue pour son tonus et son efficacité. Pari difficile pour l'Alsacienne. Même salle, même jour : le champion de France juniors 98 et sociétaire du club de Saverne, Grégory Pierre, affrontera David Hamonet, de Clichy, dans le cadre des quarts de finale du Championnat de France juniors. (DNA, vendredi 10 décembre 1999)
Boxe
française : Ouchen : nouvelle couronne - Saliha Ouchen (Panza Gymnothèque)
a remporté le titre national en battant la Niçoise Isabelle Geoffroy. Le travail
récompensé.
La rencontre démarra sur les chapeaux de roues et au 3ème round la Strasbourgeoise mit
un terme à la rencontre faisant compter son adversaire. De la combatitivté, du style et
des actions aériennes, Saliha Ouchen a démontré une fois de plus que la boxe française
peut allier efficacité et technique. Depuis 7 ans, Saliha et sa soeur Nina, vainqueurs du
critérium national de boxe anglaise en 97, s'entraînent cinq fois par semaine. Une belle
récompense.
Saliha Ochen dispose d'un palmares déjà élogieux en catégorie coq (54 kg) et remporte
son troisième titre national en boxe française, après avoir déjà fait moisson d'une
double couronne en boxe anglaise éducative et amateur en 97-98, d'un titre en full
contact et en kick boxing en 98-99. Pour Saliha Ouchen qui prépare son BEP couture
en juin, voilà du cousu main qu'elle compte transmettre demain, puisque la jeune femme
souhaite enseigner le funky boxe sous forme de cours de gymnastique en musique. (DNA, mercredi 24 mai 2000)
Boxe :
Panza sacré - "Jean-Brice Panza (le fils du boxeur strasbourgeois André
Panza) a remporté le libre national de boxe thaï à Evreux dans la catégorie junior
- 71 kg. En quart de finale, opposé à l'allonge du Parisien, Thomas Meunier, le
Strasbourgeois a du travailler à distance courte. Au 2ème round, le sociétaire de la
Panzagym accéléra, fit pression et rétorqua en coups de genoux et séries de boxe
anglaise. En demi-finale, Jean-Brice ne se laissa pas intimider par la rage de Ahmed
Medda (Amiens). Le Bas-Rhinois assurait non seulement le spectacle par ses coups de pied
aériens, mais a également été efficace en coups de genoux, faisant compter son
adversaire. Le titre se jouait dans le 3ème combat face à Nicolas Germain (Vincey).
"Gianni" (Jean-Brice) se surpassait en expédiant son adversaire dans les cordes
sur trois chassés successifs suivis de séries de coups de genoux (spécialité de la
discipline). Acharné et déterminé, l'Alsacien resta en pression constante jusqu'à
l'obtention du titre de champion de France. Cette victoire méritée, après une phase de
préparation intense sur le physique, la tactique et la psychologie du combat, surtout
lorsque l'on est l'enfant de l'entraîneur. En attendant de continuer sur sa lancée
sportive, Jean-Brice Panza prépare ses diplômes d'Etat d'éducateur sportif en fixant
son tout prochain objectif... celui du bac au mois de juin." (DNA, samedi 22 avril 2000)
Boxe française :
Sandra, reine d'Europe - Sandra
Jacob-Geiger (Panzagym) a remporté le titre européen de boxe
française à Brive en dominant la Russe Marina Nicolaeva par hors combat à la 3ème
reprise.
L'Alsacienne s'est imposée durant tout le combat, assénant dès le premières secondes
un direct du droit qui déstabilisa la Russe et lui ralentit la cadence. Dès lors les
enchaînement fusèrent, tant aux poings qu'aux pieds. Au 2ème round, Nicolaeva, ancienne
championne de judo, est comptée huit sur une série aux poings suivie d'un fouetté
figure. C'est au troisième round que l'arbitre décide d'arrêter la rencontre. "Les
enchaînements très variés, précis et puissants ont fait douter la Russe et dès le
début Sandra a trouvé le bon rythme en se déplaçant très bien et en esquivant la
puissance des coups portés par son adversaire, résume son entraîneur André Panza. La
stratégie était de ne pas rester en ligne, de désaxer. Sandra a fait un combat
intelligent et efficace." C'est le 3ème titre européen de Sandra Jacob-Geiger
qui vient donc s'ajouter à un palmarès déjà prestigieux, puisqu'elle a été
couronnée cinq fois championne du monde en boxe pieds-poings marchant ainsi sur les
traces d'André Panza sacré à neuf reprises. (DNA, jeudi 7
décembre 2000)
Panza en toute liberté
- André Panza, le champion du monde de toutes les boxes parallèles, vit, vibre, enseigne
la lutte contact. Une discipline jeune, dont on reparlera.
"Je n'ai plus rien à démontrer. J'ai tout gagné. Si je continue en compétition,
c'est par jeu, par plaisir. Je sais ce que je vaux. Je ne prends aucun risque excessif.
C'est pourquoi je suis en train de privilégier la lutte contact." Il ne
changera jamais, André Panza. Un athlète de 41 ans, fort dans sa tête, solide dans son
corps parfaitement entraîné. Un champion authentique, un sportif complet, qui en a pris
des coups, qui en a subi des accidents, qui en a gagné des matches, des combats, des
assauts. Un leader (d'aucuns le traitent de mégalo), qui en a effrayé des adversaires,
souvent beaucoup plus lourds que lui. S'il avait pu boxer en anglaise avec Lucien
Fernandès au début de sa carrière... Le précurseur en tellement de points. Celui qui,
somme toute, est arrivé quelques années trop tôt. Celui qui a refusé d'entrer dans
l'engrenage du dopage, des kilos de muscles supplémentaires. Celui qui ne cesse
d'innover, d'aller de l'avant. Celui qui a construit tout seul son entreprise destinée à
lui permettre de vivre de sa passion.
Musculation, fitness, arts martiaux, boxes, espace cardio. Dans sa Gymnothèque en
permanente évolution, André Panza, le self made man multiple champion du monde, vante à
juste titre la forme sous toutes ses formes. Et il vibre pour ce pancrace à la
française, réglementé, ouvert à tout le monde sans risque. Ce free style, ce free
fight aménagé, officialisé, appelé lutte contact. "Une sorte de mélange
entre le sambo, le judo, la lutte, la boxe, pieds et poings. Un sport ludique, éducatif,
pas destructif. On y travaille debout, puis au sol. Très technique." L'entraîneur,
le pratiquant, se passionne. A côté, Fernand Kelhetter, ancien pugiliste, travaille.
"Je découvre et je me régale. On recommence à zéro, tout en ne cherchant que
l'efficacité."
"L'intelligence est primordiale, la recherche stratégique", ajoute Panza, qui a
créé une section et qui retrouve aussi bien des jeunes que des vétérans, des hommes
que des femmes, en quête de mieux être ou de self-défense. Kimono blanc sans manches,
pantalon brun, gants aux doigts coupés, coquilles de protection, genouillères. La lutte
contact, créée en 1993, se distingue aussi par sa tenue. On y enseigne la patience, on
tient à séparer le "noble du sordide". Les Japonais, les Brésiliens,
impriment le rythme. Et André Panza, qui veut "se remettre en question", baigne
dans son élément. En attendant que Jean-Brice, son jeune fils de 19 ans ("il est
fort, mais il ne le sait pas encore") prenne le relais, lui qui n'a pas eu peur de
défier Aziz Raguig. Le maître a relancé Sandra Geiger. Il se réjouit de voir Yvette
Palatino promouvoir la boxe féminine. Il sait qu'il demeure dans le coup. Prêt à
découvrir, à redevenir élève.
"J'apprends le sambo avec Willy Behague. Je prépare le Golden Trophy, la
compétition majeure dans la discipline." Il n'est pas saturé, ce compétiteur né,
ce baroudeur, ce bagarreur infatigable. Prêt à défier des champions venus du Japon,
d'Italie. Tellement plus jeunes. Tellement moins expérimentés. "Je reste
ouvert à toutes les propositions. Mais pas à accepter n'importe quoi, n'importe quel
défi." Tant que les bras, les jambes, le coeur suivent, pourquoi hésiter, en effet.
Tout vrai champion a besoin d'être complet dans son sport comme dans sa vie. (DNA, vendredi 22 décembre 2000)
Stéphanie Ducastel : le fruit du travail - Stéphanie
Ducastel a remporté le titre de championne de France de boxe française dans la
catégories des moins de 60 kilos. Le fruit d'années de travail. Pratiquante et
compétitrice depuis plus de quatre ans, Stéphanie Ducastel donne dans l'éclectisme.
Boxe française et anglaise, full contact ou lutte contact, la sociétaire de la Panzagym touche à tout vient de remporter un titre de championne
de France, trouvant à l'occasion la récompense à tous les sacrifices consentis.
Championne d'Alsace de taekwondo et vainqueur, récemment à Soultz, en combat complet
lutte contact, la Strasbourgeoise s'est imposée en moins de 60 kilos en finale du
championnat de France, se défaisant de la Parisienne Florence Segura par KO au 1er round.
Etudiante en STAPS, Stéphanie Ducastel, technique et efficace, semble promise à un bel
avenir. (DNA, vendredi 18 mai 2001)
Exploit de Streicher - Quatre boxeurs entraînés par André Panza se sont produits dimanche en plein air à Eboli, près de Salerne. La performance du jour est signée Adrien Streicher, qui l'emporte en kick boxing à la 2ème reprise face à un ancien champion du monde. Victoire aussi de l'espoir Salia Ouchen (arrêt de l'arbitre au 3ème) en full contact, défaite aux points de Olivier Rosin en semi-contact et de Sandro Sema (abandon au 3ème), en full contact contre le champion du monde, l'Italien Fausto Nigro. Celui là même que Panza, inusable, s'en ira défier chez lui en février prochain. (DNA, vendredi 14 septembre 2001)
A Attanga la coupe - A 24 ans, Paul Atanga a décroché la Une. Le boxeur de la Panzagym a en effet remporté à Paris la coupe de France de Muay Thaï. Son coéquipier de club Olivier Rosin se classant deuxième. (DNA, vendredi 14 décembre 2001)
Kermorvan champion - Le boxeur de la Panza Gymnothèque Alan Kermorvan est devenu champion universitaire régional vendredi soir à Dijon. Le Strasbourgeois se qualifie ainsi pour le championnat de France. (DNA, lundi 4 février 2002)
Salia Ouchen championne de France, Loubardi éliminé - Salia Ouchen (coqs), la jeune prodige de la Panza Gymnothèque, a décroché samedi soir à Bron, près de Lyon, le titre de championne de France Élite. Une belle et convaincante victoire face à la Parisienne Laurence Marie (Coopyr Sportif) qui lui ouvre les portes de l'équipe de France. Déception en revanche pour Zaky Loubardi (Ostwald) qui, lors de la même soirée, tentait d'arracher sa place en demi finale face à Abdemar Aït-Chick (Bagnolet). Malgré un combat de toute beauté, Loubardi a en effet été déclaré perdant à la majorité des juges, sous les sifflets de la salle. (DNA, lundi 4 février 2002)
A Anstett et Kelhetter la coupe de France - lutte contact - Les élèves d'André Panza, lui-même directeur technique national de lutte contact, ont brillé lors de la dernière coupe de France de la spécialité à Cergy-Pontoise. Michel Anstett, moins de 60 kg, et Fernand Kelhetter, super-lourds, se sont ainsi imposés avant la limite, tous deux par soumission, suite à une clé de bras, dans cette spécialité pieds-poings-genoux. Le troisième représentant alsacien, Serge Heckel, moins de 75 kg, a lui aussi fait bonne figure puisqu'il ne s'est incliné qu'en finale. (DNA, mardi 14 mai 2002)
Boxe française - interclubs Panza Gymnothèque/ Tonic Club 2000 - L'équipe du Tonic Club 2000 et son entraîneur Nassima Boulali (ex-championne de France) se sont rendus chez André Panza (9 fois champion du monde), son ex-coach. Lors de ce déplacement, ils ont escapadé Strasbourg, là où Nassima a grandi et où elle est devenue championne de France grâce à André Panza. Aujourd'hui, Paul Bor, entraîneur diplômé en boxe française savate lui a confié la section de boxe française en toute confiance, (car elle en a les capacités techniques et tactiques, une main de fer dans un gant de velours, nous confie Paul Bor). La section comporte 21 licenciés à ce jour, et en espère une trentaine à la rentrée de septembre, ainsi qu'une école de boxe française éducative pour les enfants de 10 à 13 ans. Après un accueil chaleureux de la part d'André Panza, l'équipe composée de Hilbert Steven, Manuel Piasentin, Marvin Chevalier, Laure Kremer, Marc Elisee, Souhail Abdoun ont échangé quelques assauts dans le but de parfaire leur savoir et de l'appliquer en situation, chacun des boxeurs a pu s'exprimer et parfaire ses connaissances acquises en une saison, seul Hilbert Steven plus aguerri, puisqu'il s'entraîne déjà depuis trois saisons au Tonic Club, a fait deux assauts qui ont ravi son entraîneur. Avec de la persévérance, Steven pourrait gravir rapidement des échelons. Durant son 2ème assaut, il a affronté un boxeur qualifié qui lui a démontré son expérience. Marc et Manuel ont boxé deux assauts avec apprentissage et chose à mon avis positive (nous dit Nassima). Marwin nous a épatés, 3 assauts de 2 rounds avec 3 niveaux d'adversaires, même André Panza l'a fait remarquer lors de son dernier assaut face à un adversaire plus expérimenté. A suivre, a dit le champion. Laure, sous son regard captif, a affronté une élève qui sort de trois années de boxe, s'est défendue à son niveau, et avec beaucoup de trac en garde une bonne expérience pour la suite. Souhail, 10 ans, avec son regard d'enfant ébloui, nous a fait 2 assauts, le 1er remarquable, et le second un peu plus difficile techniquement. L'expérience de cette rencontre amicale a été très bénéfique à l'équipe de Nassima, ceci n'est que partie remise comme nous l'a promis André Panza, qui après quelques dédicaces et tee-shirts, a offert l'affiche dédicacée de son prochain championnat du monde contre un autre champion du monde italien. Après un pot et une glace bien mérités sur une terrasse strasbourgeoise, l'équipe très motivée a pris le chemin du retour. Nassima nous confie ses objectifs pour la saison à venir, faire découvrir aux jeunes les techniques de poings et de pieds sur des touches au corps sans porter les coups. Apprendre aux jeunes à maîtriser leurs pulsions, c'est apprendre à respecter l'autre. Opter pour la maîtrise de soi, c'est les éduquer à toute autre nature des choses qu'ils peuvent rencontrer dans le vie de tous les jours. La confiance en soi, c'est persévérer dans l'avenir ! (DNA, samedi 22 juin 2002)Stage chez Panza - Comme chaque année depuis dix ans maintenant, les amateurs de boxe ont l'occasion de terminer le mois d'août, et donc leurs derniers jours de vacances pugilistique, avec une semaine de stage à la Panzagym. Depuis lundi, près de 70 personnes (enfants, adolescents et adultes) ont ainsi l'occasion de participer à un stage international qui tient autant de la remise en forme que de la découverte ou du perfectionnement. Jusqu'à dimanche, André Panza manage cette affaire-là en compagnie de quelques champions confirmés dont le professionnel italien Simone Cannelli, 27 ans, beau styliste qui disputera le titre national des mi-moyens de son pays en novembre prochain face au Gênois Colaianni. Tous les jours de la semaine, Cannelli accompagne les ateliers et distille ses conseils avant de mettre les gants le soir en compagnie des pros de la région. Stage haut de gamme donc et multiforme puisque la lutte contact, le judo, la capoeira ou le karaté sont également au programme. Histoire de faire l'apprentissage de quelques disciplines avant la rentrée et de diversifier l'enseignement. Des places sont encore disponibles d'ici la fin de la semaine. (DNA, jeudi 29 août 2002)
C'est
reparti ! - Partout sur les rings de la région, c'est la
reprise. Depuis le début de la semaine, c'est la chasse aux kilos superflus. Rude combat,
entamé la semaine dernière à la Panzagym notamment où 75 boxeurs de tous âges et de
tous niveaux sont venus retrouver une condition physique et/ou parfaire leurs gammes en
compagnie de quelques champions venus apporter leur expérience.
Autour d'André Panza et de Sandra Geiger, le
professionnel italien Simone Canelli et sa compatriote romaine Rita de Carolis ont mis la
main à la pâte. Sans oublier de parfaire leur condition. "Monté" de Dombasle,
René Cordier a ainsi offert une opposition de qualité à trois de ses boxeurs. David
Guérant, qui disputera le 24 septembre aux Canaris un championnat d'Europe, Karim Souda
et Mohamed Taleb ont donc mis les gants avec l'Italien qui visera le titre national des
super mi-moyens en novembre face au Génois Colaianni. Opposition de qualité aussi
pour Nadia Hokmi, la féminine des Gants d'or, qui a passé l'été à se jauger et à se
préparer en vue des prochains championnats du monde. La Strasbourgeoise, dont le passage
en pros est imminent, était en Suisse en mai où elle a dominé sans difficulté la
championne nationale. Avant d'enchaîner un stage avec l'équipe de France en Egypte
en juin d'où elle est revenue avec la médaille d'or, après sa victoire en finale sur la
championne d'Egypte. Présente la semaine dernière en Hongrie, toujours avec l'équipe de
France, elle a cette fois été battue en demi-finale par une Danoise et est revenue avec
la médaille de bronze. (DNA, jeudi 5
septembre 2002)
La
lutte contact entre en action - La coupe de France de lutte contact a réuni
hier 65 combattants au CREPS de Strasbourg. Une occasion pour faire connaître en Alsace
l'activité chapeautée par André Panza.
Créée au début des années quatre vingt dix [...], la lutte contact nécessite
l'utilisation de trois compétences, proches de la boxe et de divers arts martiaux. La
lutte contact utilise dans un premier temps la percussion autant avec les pieds qu'avec
les poings, et se rapproche alors plus de la boxe ou du karaté. Ensuite elle utilise la
projection, plus proche du judo. Enfin elle nécessite un travail d'immobilisation au sol
de l'adversaire, entre le ju jitsu et la lutte classique. Se développer en Alsace. Organisée dans un premier temps à Orléans, puis en région parisienne,
la lutte contact faisait donc son entrée à Strasbourg, avec l'organisation de la coupe
de France. "Un projet ambitieux à terme" explique Denis François, le
responsable pédagogique de la fédération, devrait amener à développer l'activité
dans différentes régions françaises à commencer par l'Alsace. La fédération
souhaite aussi développer la pratique féminine. Il compte pour cela utiliser l'image de
grandes championnes, telle que Stéphanie Ducastel et Sandra Geiger. La première est
allée gagner un combat au Japon cet été, quand à la seconde son expérience de
championne du monde pied/poing devrait servir la lutte contact.
Un outil pédagogique. Pour Denis François, "la compétition aujourd'hui est
avant tout un podium pour l'activité". En dehors du côté compétitif que
l'activité s'est construite à ses débuts, la lutte contact développe un aspect
éducatif certain, qu'il est utile à mettre plus en oeuvre dans les quartiers.
L'activité se développe aujourd'hui, grâce au travail de sportifs d'horizons souvent
différents, Foued Ezbiri le champion d'Europe de kick boxing et le judoka Patrick Fortrie
par exemple. De quoi ravir André Panza, satisfait de la journée malgré quelques petits
problèmes de timing. (DNA, lundi 2
décembre 2002)
L
Ducastel et Brauch champions de France - Le week-end dernier a été faste pour les boxeurs alsaciens engagés salle Japy à paris dans les finales nationales de kick-boxing. Si Steve Valente (SOIG) s'est incliné en -67 kg, classe A (élite), face au Lyonnais Foued Ezbiri à l'unanimité des juges après avoir, pourtant, envoyé son adversaire au tapis à la 1ère reprise, Thibaut Brauch, lui, a rempli sa mission. En -85 kg, le junior d'Illkirch a fait forte impression et clôt une remarquable saison en prenant round après round l'avantage sur Benjamin Pérésson (Ardennes), grâce notamment à ses enchaînements piegs-poings. Pour finir par l'emporter à l'unanimité des juges. Même issue pour Stéphanie Ducastel, déjà championne de France de boxe française, de lutte contact et médaillée de bronze en anglaise. A 23 ans, l'élève d'André Panza s'est imposée devant Mari (Bagnolet) à l'issue d'un combat parfaitement géré. (DNA, jeudi 25 avril 2003)
Saliha Ouchen aux
mains d'or - Costumière le jour à l'Opéra du Rhin, Saliha Ouchen se mue en
remarquable combattante le soir. Elle vient d'ailleurs de décrocher son cinquième titre
national en boxe française à Luçon, près de la Rochelle. Une victoire, la troisième
en élite, qui fait de cette jeune fille de 22 ans une compétitrice complète. L'élève
d'André Panza touche en effet à tout, comme pas mal des membres de la Panzagym,
alternant boxe française et boxe anglaise. Championne de France en 1998, ce poids coq
(moins de 54 kg) est monté sur la deuxième marche du podium cette année. Avec aussi, un
petit crochet par la lutte contact. "Ça, c'est récent, explique-t-elle. Mes
spécialités sont quand même la française et l'anglaise. Mais le fait de varier les
sports est évidemment un atout". Surtout à l'heure de faire parler l'expérience et
fructifier un capital physique.
(DNA, jeudi 28 mai 2003)
Stage à Neudorf
- Comme à son habitude, le stage international organisé fin août par André Panza à la
Panza Gymnothèque de Neudorf a été une réussite. Pour ce stage, ont participé des
d'adeptes venus d'Italie, de Suisse, de Yougoslavie et bien sûr de toute la France afin
de s'initier ou se perfectionner à différents sports de combat (boxe, boxe française,
capoeira, kick, etc.) durant toute une semaine.
Examens. Une semaine supervisée par André Panza, le champion du monde de lutte contact,
actuellement directeur technique national (DTN), qui a également permis aux plus avertis
des compétiteurs de passer l'examen d'instructeur fédéral mis en place par ce même
André Panza, Stéphane Dervaux, président de la fédération, Denis François,
responsable de la commission pédagogique, et Eddy Carda, responsable de la commission
arbitrage. Au niveau local, Sandra Geiger, Stéphanie Ducastel, Bohren Souihi, Eric
Peytavin, Serge Heckel ou bien encore Michel Anstett ont réussi leur examen et décroché
le titre d'instructeur de lutte contact. (DNA, mardi 9
septembre 2003)
Atangana en finale - La demi-finale du championnat d'Alsace honneur des lourds qui vient de se dérouler à Ostwald aura tenu toutes ses promesses. Cette demi-finale opposait le champion en titre Frédéric Heini, du CO Dachstein, au sociétaire de la Panza Gymnothèque Paul Atangana. C'est ce dernier qui a pris l'initiative du combat et dès la première reprise il contraignait Heini, compté deux fois, à reculer. Plus véloce et plus technique, l'élève d'André Panza a enchaîné les techniques de pieds et de poings sans laisser son adversaire entrer véritablement dans le combat. Frédéric Heini, qui n'entendait surtout pas en rester là, a tenté le tout pour le tout au cours d'une deuxième reprise équilibrée durant laquelle les rebondissements se sont succédé. C'est à un véritable match de puncheurs auquel les spectateurs ont pu assister. Mais à ce jeu-là, c'est Atangana qui s'est montré le plus habile et, au cours de la troisième reprise, après une accélération fulgurante aux poings, il a acculé son adversaire dans le coin pour ne plus le laisser ressortir. L'arbitre mettant finalement fin au combat en comptant Frédéric Heini 10. Il s'agit là d'une véritable surprise dans la mesure où Heini, qui compte de nombreuses victoires par hors-combat, semblait être le favori de cette rencontre. Paul Atangana, pour lequel le BC Saverne nourrit également de gros espoirs en anglaise, a quant à lui véritablement impressionné par son tempérament et par une technique sans faille. Les finales de cette catégorie auront lieu le samedi 25 octobre au gymnase Lixenbul à Illkirch. A cette occasion, Paul Atangana rencontrera le champion d'Europe de technique Philippe Hugel, de Saverne. (DNA, mardi 21 octobre 2003)
Saliha Ouchen au Mondial - La boxeuse de la Panzagym, Saliha Ouchen , défendra les couleurs françaises ce week-end à Vichy en finale du championnat du monde. Alignée dans la catégorie coq (54 kg), série élite seniors, la protégée d'André Panza, rencontrera, la russe Vorobiovac. Membre de l'équipe de France élite depuis 2001, la strasbourgeoise au palmarès élogieux devra se surpasser pour atteindre la plus haute marche. Le goût encore amer de la deuxième place au championnat du Monde 2001 n'a pas encore été digéré par l'alsacienne. Elle est prête à tous sacrifices pour décrocher le titre suprême. Mis à part la vitesse et sa ténacité qui sont ses points forts, la Bas-Rhinoise aura comblé par son entraînement ce qui lui manquait pour faire la différence il y a deux ans. Entraînement endurci avec un travail de sape soutenu, développement de la force explosive, amélioration de ses qualités d'endurance et de résistance, travail de précision... rien n'a été laissé au hasard avec les sparrings du club. Sans parler de la préparation psycho-pédagogique à la façon Panza. D'une technicité et d'une jolie gestuelle, Ouchen, à 22 ans, et est fin prête à relever ce défi mondial et couronner un palmarès constitué de six titres de championne de France et d'une médaille d'argent au Mondial 2001 en boxe française, une ceinture de championne de France en anglaise et de convaincants combats en karaté et lutte contact. Dotée de ses mains en or qu'elle utilise quotidiennement dans son métier pour coudre du fil doré sur les costumes des acteurs du théâtre national de Strasbourg, elle tentera de défaire la russe pour la couronne cousue d'or. (DNA, vendredi 12 décembre 2003)
Hégémonie
strasbourgeoise - On peut pratiquer un sport de brute et néanmoins garder le
sens du respect de l'autre. C'est le cas des férus de lutte contact, une discipline neuve
(moins de dix ans d'existence) mais exigeante, l'éthique étant ici placé en avant.
Discipline complète, la lutte contact autorise trois types de coups : les frappes (pieds,
poings, genou), les projections et les soumissions au sol (étranglement et clés de
bras). Les finales de la coupe de France se disputaient hier au CREPS de Koenigshoffen. 97
combattants et combattantes, parmi lesquels deux délégations italienne et suisse,
invitées, étaient réunis dans le dojo strasbourgeois, rempli et bruyant tout au long de
la journée.
Aucun blessé. Coiffé de la double casquette de CTN et d'entraîneur du Panzagym (le club
de sa salle de sport), André Panza pouvait se réjouir à la fin de la journée : ses
protégés ont raflé six titres sur huit en seniors, deux en juniors et un en vétéran
avec Jean Reeb (- 80 kg). "Et en plus, personne ne s'est blessé au cours de la
journée", insistait André Panza. Chapeau bas, donc, messieurs les Strasbourgeois !
Qui plus est, la journée d'hier a été l'occasion de découvrir quelques drôles de
personnages. Ainsi, le Camerounais Serge Atangana, sacré en moins de 70 kg. "Je me
suis entraîné pour la première fois mercredi dernier et André m'a proposé de
participer à la coupe de France. Ça m'a beaucoup plus et j'ai envie de faire un bout de
route dans ce sport", confessait ce spécialiste de judo et de karaté, au style
spectaculaire.
Schneider en puissance. Dans la catégorie supérieure (- 75 kg), son camarade de club
Onissé Gergedava a dû se surpasser pour l'imiter. Grippé cette semaine, le Géorgien
s'est présenté sur le tatami diminué, hier. Mais sa hargne lui a permis de remporter
ses quatre combats et d'être sacré. Dans la catégorie reine (+ 91 kg), le
Strasbourgeois Grégory Schneider a fait parler sa puissance, en dépit d'une blessure à
la cuisse droite récoltée dès son premier match. "J'ai dû gérer mes combats et
faire parler ma puissance. J'ai saisi l'opportunité de montrer que la relève est
là". Schneider a en effet profité de l'absence de Fernand Kehletter, triple tenant
du titre et indisponible actuellement, pour coiffer sa première couronne. Le Panzagym
peut aussi se targuer de posséder deux grandes championnes. L'une, Sandra Geiger,
ex-championne du monde de boxe française, a remporté sa deuxième finale de coupe de
France, après seulement trois ans de pratique. L'autre, Saliha Ouchen, a décroché
samedi soir à Vichy contre une Russe son premier titre de championne du monde de boxe
française (en - 54 kg). Alors, si André Panza avait les traits tirés à l'issue de deux
journées harassantes, nul doute que la satisfaction l'emportait hier soir sur la fatigue.
(DNA,
lundi 15 décembre 2003)
Ouchen l'a fait ! - Battue en finale du
championnat du monde il y a deux ans, Saliha Ouchen a rectifié le tir à Vichy, en
battant la Russe Elena Vorobiovac. Une juste récompense pour une fille pétrie de
talent."J'espère que ce titre la rendra plus forte, plus sûre d'elle-même."
André Panza sait son élève réservée, timide, inhibée sur le ring. Alors, il compte
bien sur ce titre de championne du monde des coqs, décroché samedi 13 décembre à
Vichy, pour décomplexer définitivement Saliha Ouchen. "C'est une fille qui a une
valeur terrible, est convaincu l'entraîneur, ancien champion du monde de boxe française.
Mais elle ne s'extériorise pas encore assez durant les combats. Elle perd un peu ses
moyens face à des adversaires plus mûres. Sur cette finale, par exemple, elle aurait pu
atomiser la Russe, mais elle n'était pas encore prête dans sa tête à ça."
Revanche. Au lieu de cela, Saliha Ouchen a attendu la fin du combat pour se voir
attribuer, à la majorité des juges, un titre qu'elle n'avait pu décrocher il y a deux
ans. "C'était un combat serré, disputé, raconte André Panza. Saliha a réalisé
un bon travail de sape avec les jambes en donnant des coups bas. Elle a également touché
la Russe avec les poings et trois fois elle a vacillé." Saliha Ouchen a ainsi pris
sa revanche sur Elena Vorobiovac. En effet, en septembre dernier, la Russe, lors d'un gala
opposant la sélection française à la sélection russe, avait battu l'élève d'André
Panza. Une défaite qu'elle avait eu du mal à digérer.
"Il fallait gagner" Six fois championne de France en boxe française, la
Strasbourgeoise de 23 ans avait donc à coeur de rectifier le tir et, surtout, de
conquérir un titre qui manquait à son palmarès. "Ce championnat du monde, je
voulais le gagner, dit Ouchen de sa voix douce et réservée. Perdre deux fois de suite en
finale aurait été trop dur. Une finale, ça n'a pas lieu tous les jours. Alors
celle-là, il fallait la gagner. D'autant que je m'étais préparée à fond pour
ça." "Saliha a une grosse marge de progression. Elle a de belles années devant
elle", assure Panza. A elle d'en être persuadé à présent. (DNA, lundi
22 décembre 2003)
Trophées sportifs 2003 : du monde sous le
chapiteau - A l'occasion de la traditionnelle cérémonie
des Trophées sportifs 2003, la ville de Strasbourg a récompensé mercredi soir ses
athlètes émérites. Des titres nationaux au succès mondiaux, les champions n'ont pas
manqué ce rendez-vous annuel, fixé, cette année, au Jardin des deux rives.
« C'est convivial de voir
les autres athlètes ce soir. Généralement, on se confine à sa pratique, là, on peut
voir les autres. » A l'instar de Thomas Diestch (Pédale d'Alsace), sacré champion
d'Europe de cross country marathon en VTT (août 2003), ils étaient près d'une centaine
de sportifs mercredi soir au Jardin des deux rives, à recevoir leur trophée de cristal
des mains des élus de la Ville. Une cérémonie qui perdure depuis 1966 qui récompense
les athlètes et leurs performances sur une année.
Rénover les installations. Mais
l'événement permet également de parler de sport en général, de ses vertus, de saluer
les 200 clubs et 60 000 licenciés strasbourgeois, sans omettre, bien sûr, le
« travail implacable » des 2500 dirigeants, dixit Fabienne Keller, maire de
Strasbourg. Outre les dithyrambes, il permet aussi d'envisager l'avenir. A ce sujet,
Christian Fuchs et Robert Grossmann, respectivement président de l'Office des Sports et
président de la CUS, n'ont pas manqué d'insister sur la vétusté des installations. Six titres mondiaux. Passés les discours, la soirée se poursuivit entre remises de
trophées et intermèdes musicaux, artistiques et même humoristiques. Plutôt original.
Au niveau mondial, six sportifs se sont distingués l'année passée avec trois titres
planétaires, pour Hakim Abdelaoui (boxe française) de la SA Koenigshoffen, Frédéric
Koell (quilles sprint junior) du RC Strasbourg et Saliha Ouchen (Boxe française senior
féminine) de la Panza Gymnothèque.
Six vice-champions du monde ont également été à l'honneur : Nicolas Podpovitny en
aviron et les incontournables Sébastien Loeb, en Rallye WRC, et Mehdi Baala, deuxième du
1500 m aux Championnats du monde d'athlétisme à Paris l'été dernier. Le premier
tente, ce week-end, de conserver sa place de leader au classement des pilotes, à
l'occasion du Rallye de Turquie. Le second, présent sous le chapiteau avant le meeting de
Strasbourg et des DNA auquel il participe ce lundi, prépare activement les Jeux
olympiques d'Athènes (13 au 29 août).
Belle moisson. Au niveau européen, on notera le sacre de Carine
Burgy (ASHPA) en haltérophilie handisport, celui de Harald Marzolff en canoë kayak
(descente sprint) de Strasbourg Eaux Vives, le premier titre continental de Thomas Dietsch
en VTT, le huitième Trophée Andros d'Yvan Muller également champion de la British
touring car (supertourisme).
A l'échelon national, les athlètes strasbourgeois décrochent 22 titres en individuel et
onze par équipes. Quatre titres reviennent au SL Constantia Neudorf (ski et gymnastique)
et autant pour l'ASPTT (Badminton, natation athlétisme).
Bref, encore une bonne moisson en 2003 pour les athlètes strasbourgeois qui n'ont pas
manqué de se promener, après coup, dans le Jardin des deux rives. (DNA,
mercredi 26 juin 2004)
La poudre a parlé - C'est
véritablement une grande soirée de boxe qu'a réussie le BC Saverne ce samedi soir à la
salle des Dragons avec plus de 500 spectateurs et des combats d'une qualité
exceptionnelle.
Les résultats pour le club organisateur n'ont pourtant pas été au rendez-vous. En
effet, le combat très serré qui opposait en gala deux boxeurs alsaciens évoluant en
élite nationale s'est conclu par la défaite du Savernois Cyril Jacques par Hors combat
à la 4e reprise après une rencontre qui semblait pourtant très équilibrée. Cette
soirée comportait également deux finales du championnat d'Alsace
« Honneur ». La première, dans la catégorie des -de 85 kilos fut remportée
dès la deuxième reprise par Paul Antagana de la « Panza Gymnathèque » par
Hors combat, face à l'impressionnant boxeur de la SAK Kahlid Aberakan. (DNA, lundi 15 novembre 2004)
Les filles toujours en
course - La Strasbourgeoise Stéphanie
Ducastel (Panza Gym), championne d'Alsace Lorraine, vient de rejoindre sa coéquipière de
club Salia Ouchen en quarts de finale du championnat de France.
L'élève d'André Panza, qui se distingue également en lutte contact, est revenue de
Laval (Mayenne) le week-end dernier avec une victoire par arrêt technique (automatique
dès que l'écart à la scoring machine atteint les 15 points) au 2e round sur la Normande
Mélanie Boullais. Les deux filles seront les dernières représentantes de l'Alsace lors
de ces quarts de finale qui se disputeront à Charleville-Mézières le week-end prochain.
(DNA, mercredi 27 janvier 2005)
Boxe anglaise - Les deux
Alsaciennes encore en lice en quarts de finale du championnat de France de boxe anglaise
qui se déroulaient à Rennes se sont qualifiées pour les demi-finales. Stéphanie
Ducastel, de la Panza Gym, a ainsi vaincu Ioann Janssen - qui avait à son actif cinq
victoires en cinq combats dont trois K.O. - au terme d'un combat acharné. Avec un score
final qui en dit long sur l'incertitude du match : 30 points à 20.
Sa camarade de club Saliha Ouchen a eu la partie plus facile, l'emportant par arrêt
technique (automatique quand la scoring machine enregistre plus de 15 points d'écart) à
la fin du 1er round face à Emma Boucon de Dôle. (DNA, mercredi 11 février 2005)
Des idées
dans le biceps - Sandra Geiger-Jacob, 35 ans, plusieurs fois championne du monde de boxe, ne
s'est pas cantonnée à la compétition sportive.
Il y a deux Sandra Geiger.
Celle qui monte sur le ring, les traits tendus de concentration, guettant un signe de
faiblesse de son adversaire. Celle qu'on rencontre dans la rue, en jupe et chemisier, une
discrète alliance à la main gauche.
A moins qu'il n'y ait un nombre infini de Sandra Geiger ? Cinq fois championne du
monde de boxe (savate, boxe anglaise, boxe thaï et kick-boxing), elle s'est mise à la
lutte-contact, qui mêle des éléments de judo et de boxe.
Longtemps commerciale dans une entreprise d'informatique, elle s'est tournée vers le
social, comme directrice puis, depuis juin 2004, présidente de l'association Sport
Solidarité Insertion, un chantier d'insertion qui favorise l'accès au sport des publics
défavorisés.
Actuellement, elle suit une formation sur l'environnement et le développement durable à
ECO-Conseil à Strasbourg.
Et puis, elle est Mme Jacob, mère de deux enfants qui l'ont un peu éloignée de la
compétition. « Je n'avais pas envie de m'enfermer dans un circuit sportif
pur », avoue celle qui a su mener de front des études de commerce et la boxe de
haut niveau. « J'aime avoir plusieurs pôles. Je suis toujours tiraillée, mais
après coup, c'est bien. Ca évite la nostalgie. » « Il n'y a pas beaucoup de
sportifs comme ça », assure son entraîneur André Panza, lui-même neuf fois
champion du monde de boxe. « Elle sait se remettre en question pour avancer plus
loin. C'est une grosse arme. »
Six mois après la naissance de
son enfant. Enfant, ses parents l'inscrivent en piano et en danse, mais elle est attirée
par « les sports où il y a de l'explosivité », disque, sprint, saut en
hauteur et squash. A 15 ans, elle se met à la boxe et gagne son premier championnat en
minimes. Sa vision de la boxe ? « L'esthétisme, la stratégie, l'anticipation
des risques. Il y a des bourrins, mais ils ne durent pas longtemps. » Elle était
« dans le jeu, comme le chat avec la souris, qui ne va pas la manger tout de
suite. » Son dernier championnat (d'Europe, qu'elle remporte) date de 2000, six mois
après la naissance de son fils. « Le sport était centré sur moi et mes
performances », reconnaît-elle. « Entre sportifs, on parle de sa tendinite,
de ses massages. C'est un peu égocentrique. »
Son engagement à la tête de Sport Solidarité Insertion part de « l'envie de faire
quelque chose pour les autres » et d'un constat : « le sport est
inaccessible aux démunis. Même aller à la piscine, ce n'est pas évident. Ce n'est pas
seulement une question de prix, mais d'accompagnement. Il y un pas à franchir. »
L'association, aidée à 80 % par des financeurs publics, emploie des Rmistes, des
chômeurs de longue durée, des handicapés légers. « Ils fabriquent des boomerangs
et réparent du matériel sportif qu'on revend à des particuliers, des clubs et des
centres socio-culturels. L'idée est de leur donner des gestes professionnels pour
faciliter un retour à la vie active. En même temps, on leur offre une activité
sportive, la possibilité d'aller voir des matches. »
Pour ces recrues sans schéma d'avenir, « le long terme, c'est la semaine. Quand ils
prennent une petite initiative, c'est qu'ils sont déjà en phase de restructuration.
C'est génial. » (DNA, lundi 21 février 2005)
Boxe Thaïlandaise - Ducastel sacrée - Trois boxeurs de la Panza Gym étaient inscrits
aux championnats de France de Muay Thaï qui se déroulaient salle Pouchet, à Paris. A
commencer par Stéphanie Ducastel (- 60 kg) qui s'est imposée d'entrée face à Mélanie
Tanguy (Brest) avant de défier, cinq minutes plus tard, Mathilde Bouiges (Impact des
Dragons) à laquelle elle ne laissera aucune chance pour remporter très proprement son
combat.
En finale, soit dix minutes plus tard, la Strasbourgeoise a vu se dresser devant elle la
boxeuse de Brancion Isabelle Benchérif, qui venait de gagner sa 1/2 finale par KO au 1er
round. Pas de quoi perturber l'élève d'André Panza qui porte des coups nets, puissants
et efficaces qui offrent à cette enseignante d'EPS au lycée Notre Dame le titre de
championne de France.
De son côté, en - 67 kg, Naïm Jajria, directement entrée en quarts de finale, a fait
preuve de courage et de ténacité mais a du s'incliner en demi-finale. Victime de la
mauvaise organisation de la compétition, Angel Alvarez n'a pu combattre, faute de temps.
(DNA, lundi 10 mai 2005)
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