DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE

A la Panza Gymnothèque - La saison, même si elle ne s'arrête pas vraiment en cours d'année pour ce club, est repartie sur des chapeaux de roues.
Les jeunes à partir de 6 ans pourront s'initier aux différents sports de combat tels que le judo, karaté, kung fu, taekwondo, la boxe, le full contact, alors que les plus grands pourront non seulement s'initier, mais également se perfectionner, sans oublier la mise en place des cours "loisirs".
Tous les cours sont supervisés par André Panza, multiple champion du monde des sports pieds-poings et breveté d'Etat. Pour les compétiteurs, la première sortie a eu lieu ce week-end en Suisse. Cela aura permis à certains boxeurs de se remettre dans le bain, notamment en full contact avec Jean-Brice Panza, vainqueur aux points face au Suisse Cédric Vuillamot. Chenal Jessie s'octroyant un match nul face à Kalim Bulart de Fribourg.
La Panza Gymnothèque prépare un inter-club prévu mi-octobre, qui servira de test-match pour les compétiteurs d'Alsace-Lorraine. (DNA, mercredi 2 octobre 1996)

Sandra Geiger championne d'Europe - Nouvelle couronne, une de plus, pour Sandra Geiger qui vient de remporter le titre de championne d'Europe de boxe française.
De nombreuses fois championne de France de boxe française, deux fois championne du monde de kick boxing, championne du monde de boxe thaïlandaise et championne du monde de boxe anglaise féminine de sa catégorie, Sandra Geiger vient d'ajouter une couronne supplémentaire à son riche palmarès. Elle est devenue championne d'Europe de boxe française.
Pour conquérir ce nouveau titre, elle a affronté la Russe Helena Lagounkova, championne du monde en titre de la spécialité, dans le cadre de la finale européenne qui s'est déroulée récemment à Courbevoie. Face à cette adversaire très sérieuse, l'Alsacienne a réalisé une excellente prestation. "Elle a fait un combat parfait, aussi bien tactiquement que techniquement", commentait son entraîneur, André Panza.
Après un premier round d'observation qui a néanmoins permis à Sandra Geiger de marquer ses premiers points, l'affrontement a pris sa véritable dimension dans la deuxième reprise. Face à Helena Lagounkova qui travaillait essentiellement en ligne avec ses poings, la sociétaire de la Panza Gymnothèque Strasbourg appliqua une boxe tactique et efficace basée sur la mobilité des déplacements et des enchaînements extrêmement diversifiés.
Par la suite, la détermination de la Russe s'accrut proportionnellement au retard qu'elle sentait s'accumuler au pointage. La quatrième reprise démarra donc sur les chapeaux de roues. Mais, en s'élançant de plus en plus, Helena Lagounkova s'exposa également aux contres de Sandra Geiger qui déploya une technique de boxe française très appréciée du public. Le gong final sauva la Russe d'une sévère défaite. Et Sandra Geiger fut logiquement déclarée vainqueur à l'unanimité des juges. (DNA, mercredi 6 novembre 1996)

Une première réussie - Malgré les chutes de neige et les conditions de circulation difficiles, elles étaient au rendez-vous : les passionnées de boxe anglaise ne voulaient pas manquer le premier tournoi de boxe féminine organisé samedi après-midi à la Panza Gymnothèque à Strasbourg.
En présence de Jacques Chevallier, président du comité départemental bas-rhinois qui semble désormais confiant dans l'avenir de cette nouvelle discipline qu'est la boxe anglaise féminine, du Dr Gérard Kientz, qui n'a pas eu à intervenir pendant le tournoi et d'Alain Pelay, le nouveau conseiller technique régional et arbitre officiel, les assauts de boxe éducative se sont avérés convaincants. D'ailleurs André Panza, spécialiste de la discipline, est persuadé que les féminines peuvent se lancer dans la boxe amateur, donc de passer des assauts aux combats.
Au cours de ce premier tournoi, les jeunes filles présentes se sont distinguées : Catherine Vittet, Jessica Perrard, Saliha et Naïma Ouchen, de la Panza Gymnothèque, Soria Djaidri, de Sérémange, Jessica et Cindy Muller, Sonia Ergoug et Nadia Hokni, du Gant d'or Strasbourg.
Le bilan de cette première organisation est donc positif. Reste maintenant à cette réussite à faire son chemin jusqu'au niveau fédéral. (DNA, mercredi 8 janvier 1997)

Tel père, tel fils...Boxe : tel père, tel fils... - Le premier open de France de combat complet free style (mélange de toutes les boxes et judo) a eu lieu le week-end dernier en Alsace. Les spectateurs ont pu suivre les éliminatoires en journée et les finales en soirée à Bollwiller.
Un père et un fils se préparant tous deux pour une même compétition ! Voilà une chose hors du commun, surtout quand c'est le jeune fils qui soigne son père dans le coin...
En effet, l'ouverture de la soirée a permis de découvrir pour le premier combat, le junior Jean-Brice Panza, âgé de seize ans, face au marseillais Alexandre Maury, vainqueur de la coupe régionale de boxe libre et national shikodan. Un combat total d'une durée prévue de 5 minutes, qui n'aura duré que 3 minutes.
Le jeune espoir de la relève Panza n'a pas lésiné sur ses attaques mixées de boxe anglaise autorisées qu'au corps, coups de pieds aériens et projection de judo avec immobilisation, forçant ainsi son adversaire à abandonner.
Son père, André Panza, bien connu des rings, ayant à son actif plusieurs titres mondiaux, s'attaquait quant à lui au franco-africain M'Balla, de Marseille, vainqueur de la coupe boxe libre et à Didier Lutz de Soultz, vainqueur du tournoi de sambo et combat mains nues, sans oublier qu'il a été champion de France de judo-corpo en 90.
Le strasbourgeois André Panza a contraint également ses adversaires à abandonner suite à une série de low-kick, mouvements de judo et coup de genoux.
Cette discipline conjuguant sport de percussion (boxe) et sport de provocation (judo) bien connu aux Etats-Unis, excelle en Europe. (DNA, mercredi 15 octobre 1997)

Sandra Geiger, première ?Boxe française : Sandra Geiger : première ? - Samedi soir à Ostwald, Sandra Geiger essaiera de conquérir le titre de championne du monde de boxe française. Ce serait le premier de sa carrière.
Le palmarès est impressionnant. Championne du monde de boxe thaïlandaise et de kick boxing, championne du monde de boxe anglaise - couronne conquise l'an dernier, perdue en avril dernier au lendemain d'une opération du genou, mais qu'elle se fait fort de reprendre -, neuf fois championne de France et championne d'Europe de boxe française. Sandra Geiger a tout gagné.
Enfin presque. Une ceinture mondiale manque encore à l'élève d'André Panza : celle de championne du monde de boxe française (moins de 66 kg). Elle aura l'occasion de la décrocher samedi soir, au centre sportif et de loisirs d'Ostwald, dans le cadre de la grande soirée organisée par le club local de BF. "Je suis fin prête pour ce combat", déclare Sandra Geiger dont la blessure au genou n'est plus qu'un mauvais souvenir et qui affrontera la Russe Marina Nicolaeva en quatre rounds de deux minutes. "C'est une adversaire que je ne connais pas du tout ; je sais seulement qu'elle fait aussi de la boxe anglaise, précise-t-elle. Et quatre rounds, c'est court. Je suis plus à l'aise dans une rencontre en dix reprises. Je vais être obligée de m'adapter le plus vite possible pour être très rapidement dans le combat." 
Ces huit minutes mettront un point final à une soirée qui permettra également à Aziz Raguig (Boxe Française Ostwald) de rencontrer Kersley Lascary pour une place en finale mondiale. Une autre demi-finale des championnats du monde figure au programme.
Début de la soirée à 20 h. Location (50 F) à la mairie d'Ostwald, au bureau "Eté jeune" dans la galerie à l'Envers à Strasbourg et auprès de Bertrand Blindauer (03 88 30 71 17). Billets à l'entrée : 80 F. Entrée gratuite pour les moins de 12 ans. (DNA,
mercredi 19 novembre 1997)

Sandra Geiger : succès sans suspensChampionnats du monde de boxe française : succès sans suspens - Contrat brillamment rempli, samedi soir à Ostwald, dans une salle comble : Sandra Geiger est devenue championne du monde et Aziz Raguig s'est qualifié pour la finale des championnats du monde.
Trois combats de championnats du monde, l'affiche était séduisante. A tel point que les organisateurs ont dû, à regret mais contraints par des raisons de sécurité, refuser des entrées, samedi soir aux portes du centre sportif et de loisirs d'Ostwald. Environ 1 500 spectateurs ont tout de même pu assister aux succès sans suspense des deux vedettes alsaciennes de la soirée, Sandra Geiger (Panzagym) et Aziz Raguig (BF Ostwald). La première a gagné avant la limite, le second s'est imposé en 40'' juste.
"Oui, c'est un coup parfait, j'ai senti l'impact, dit Sandra Geiger. Mais je ne cherchais pas à la mettre KO. J'avais décidé d'accélérer et c'était seulement un coup de pied pour préparer une série aux poings." En fait de préparation, ce fut une conclusion. Brillante, étonnante, impeccablement exécutée. Le combat tirait vers la fin de la troisième des quatre reprises et, jusque là, la Strasbourgeoise avait parfaitement contrôlé la rencontre et son adversaire, Marina Nikolaeva. En évitant au mieux les coups circulaires de la Russe, elle avait profité de toutes les ouvertures pour marquer des points.
Avertie dans la deuxième reprise, comptée au début de la troisième, Marina Nikolaeva était visiblement dominée, au bord de la rupture. Lorsque Sandra Geiger s'élança dans cette superbe envolée, un fouetté tournant sauté : sa jambe gauche vint frapper le côté gauche du visage de la Russe. Pour le compte et la couronne mondiale des super-légers. La Strasbourgeoise remportait ainsi, avant la limite, un titre mondial qui ne figurait pas encore à son palmarès.
Quelques minutes auparavant, Aziz Raguig, le champion du club d'Ostwald, avait également ajouté une "première" au bilan de sa carrière. En franchissant, comme une simple formalité, le cap de la demi-finale du championnat du monde des mi-lourds.
"J'ai analysé la situation en quelques secondes, explique Aziz Raguig. J'ai vu que j'avais des possibilités d'ouverture dans sa position de garde : il avait tout le poids sur sa jambe avant. Je me suis dit : il faut que je déstabilise cette jambe par des coups de pied circulaires." Mise en oeuvre immédiate de la part de l'Ostwaldois : première rencontre avec le tapis, premier compte et première douleur pour le Mauricien Kersley Lascarie. "Là, j'ai vu dans ses yeux que c'était l'endroit à cibler, poursuit Aziz Raguig. Alors j'ai essayé une deuxième fois, en ajoutant de la vitesse, et donc de la puissance." Deuxième chute, deuxième compte, deuxième grimace du Mauricien.
Le boxeur d'Ostwald n'a donc pas hésité : il a lancé une troisième fois son pied droit pour toucher son adversaire à la jambe gauche. Pour le mettre définitivement hors combat. Qualification nette, sans blessure, sans effort inutile et expéditive. Peut-être même un peu trop pour le public qui aurait sans doute aimé voir "son champion" un peu plus longtemps sur le ring. (DNA, lundi 24 novembre 1997)

Troisième titre pour Saliha OuchenBoxe : troisième titre pour Saliha Ouchen - Jamais deux sans trois... Championne nationale en boxe anglaise puis en boxe française (victoire face à Yvonne Dabek, de Clichy, par arrêt de l'arbitre à la 3ème reprise), la junior Saliha Ouchen a gagné récemment un troisième titre national pour cette saison, cette fois en boxe américaine. La sociétaire de la Panza Gymnothèque a battu Mlle Gaubacher par arrêt de l'arbitre à la 3ème reprise. A cette occasion, elle a fait la démonstration de tout son savoir-faire technique (notamment avec ses coups de pieds aériens) et de ses qualités physiques et mentales.
L'élève d'André Panza marche ainsi sur les traces de son aînée, la championne Sandra Geiger.
Saliha Ouchen s'octroie maintenant un peu de répit avant de redémarrer dès la rentrée afin de préparer son prochain objectif : peut-être une sélection pour le championnat du monde de boxe anglaise. (DNA, samedi 6 juin 1998)

Boxe : victoire de Sandra Geiger - Sandra Geiger et Jean-Brice Panza, accompagnés par André Panza, ont récemment participé à un grand gala de fin de saison organisé, en plein air, à Milan.
Un gala où toutes les disciplines de la boxe étaient représentées et qui s'est déroulé en présence de Giacobbe Fragomeni, champion d'Europe en boxe anglaise et Gianni Cunsolo, champion du monde de kick boxing.
En kick boxing justement, Sandra Geiger, championne du monde de boxe française l'hiver dernier, a affronté la championne de Croatie, Suzana Stunja qui était jusque là invaincue (huit combats, huit KO). La rencontre, d'une grande intensité, s'est terminée sur une nouvelle victoire de Sandra Geiger qui a enchaîné de nombreux coups de pied tournants, au grand plaisir du public.
De son côté, Jean-Brice Panza a rencontré le Belge Yves Julemont en boxe française. Le combat a tourné à l'avantage du Strasbourgeois qui a fait preuve d'une technique largement supérieure. Mais aucune décision n'a été rendue en raison de la différence de catégorie d'âge entre les deux adversaires.
André Panza s'est montré satisfait de cette fin de saison, bien que l'activité ne s'arrête pas pendant l'été à la Panza Gymnothèque : un stage toutes disciplines y est notamment organisé du 24 au 30 août. (DNA, samedi 11 juillet 1998)

Panza numéro 1Panza numéro 1 - La Gymnothèque et André Panza accueillent plus de 300 licenciés et un millier de membres loisir. Record de France... Il se passe toujours quelque chose à la Panza Gymnothèque. Ainsi, ce soir-là, Huguette Dreikaus, l'étonnante comédienne dialectophone, avait elle choisi de se "déguiser" en boxeuse pour la bonne cause, de mettre les gants pour un délire maison.
Histoire de saluer à sa manière la récompense décernée par la Fédération Française de boxe française à l'association : le titre de "premier club de France" du mois.
"Aujourd'hui, explique Sandra Geiger, la championne du monde de boxe tous styles, actuellement enceinte d'un petit garçon, nous sommes 336 en Française, mais quelque 1 000 membres tout confondu. Compétition et, de plus en plus, loisir, qui touche aussi beaucoup les plus de 40 ans." Histoire d'évacuer le stress...
Que de chemin parcouru en 13 ans, sous l'impulsion de la pionnière, Yvette Palatino - elle s'occupe actuellement du karting à Fegersheim - et de ce André Panza infatigable, qui, à 39 ans, continue à s'entraîner, à diriger, à organiser et à combattre. "Je dispute des matches en free style, en Israël, au Pays-Bas, un peu partout ; et j'envisage une belle réunion strasbourgeoise avant l'été. A voir !"
Panza, dont le fils Jean-Brice, insensiblement, marche sur des traces encore chaudes, lui qui avoue à son tour "je pratique toutes les boxes". Avec les soeurs Saliah et Naema Ouchen, grands espoirs. Avec les compétiteurs, les formateurs, les nombreux bénévoles présents 7 jours sur 7 au 21, rue des Carmes.
Panza Gymnothèque qui précède dans l'ordre dans le grand Est, les clubs de Mulhouse, Ostwald, SAO Colmar, Nancy et Thionville. Qui propose des cours dans une grande salle équipée de 2 rings. "La boxe française, note d'ailleurs André le baroudeur, est accessible à toutes et à tous. C'est un sport complet, alliant souplesse, coordination, maîtrise de soi et stratégie. Toute la famille peut y trouver son compte".
La boxe française, un sport pugilstique qui compte dans la région. Surtout depuis que Lucien Fernandès et Jacques Chevallier ont fermé le glorieux livre du CPS et de l'anglaise. Comme une passation de pouvoir, un signe des temps. La passion partagée en tête. (DNA, mercredi 10 février 1999)

Geiger gagne - Sandra Geiger n'a pas manqué son combat de rentrée, après sa maternité. La jeune maman s'en est allée vaincre l'Italienne Turissi, autre championne d'Europe de boxe anglaise, chez elle à Milan. Une victoire logiquement remportée aux points, en kick boxing cette fois, à l'issue d'un combat de qualité. André Panza, son entraîneur, a toutes les raisons de se montrer satisfait. "Sandra a déjà retrouvé toutes ses sensations." (DNA, lundi 8 novembre 1999)

Boxe : week-end chargé pour les Alsaciens - Deux événements auront lieu à quelques minutes d'intervalle, ce samedi salle Japy à Paris.  Ce sera, en premier lieu, le retour à la compétition de haut niveau de Sandra Geiger (Panzagym). Sacrée championne du monde en 1997, la Strasbourgeoise, devenue maman, avait quelque peu délaissé la salle d'entraînement.  Elle a, depuis, repris le chemin de la Panzagym et son entraîneur André Panza est très confiant en ses possibilités. Elle sera opposée, en demi-finale du Championnat de France, à Anne-Sophie Mathis, du club de Vandoeuvre, connue pour son tonus et son efficacité. Pari difficile pour l'Alsacienne.  Même salle, même jour : le champion de France juniors 98 et sociétaire du club de Saverne, Grégory Pierre, affrontera David Hamonet, de Clichy, dans le cadre des quarts de finale du Championnat de France juniors. (DNA, vendredi 10 décembre 1999)

Ouchen : nouvelle couronneBoxe française : Ouchen : nouvelle couronne - Saliha Ouchen (Panza Gymnothèque) a remporté le titre national en battant la Niçoise Isabelle Geoffroy. Le travail récompensé.
La rencontre démarra sur les chapeaux de roues et au 3ème round la Strasbourgeoise mit un terme à la rencontre faisant compter son adversaire. De la combatitivté, du style et des actions aériennes, Saliha Ouchen a démontré une fois de plus que la boxe française peut allier efficacité et technique. Depuis 7 ans, Saliha et sa soeur Nina, vainqueurs du critérium national de boxe anglaise en 97, s'entraînent cinq fois par semaine. Une belle récompense.
Saliha Ochen dispose d'un palmares déjà élogieux en catégorie coq (54 kg) et remporte son troisième titre national en boxe française, après avoir déjà fait moisson d'une double couronne en boxe anglaise éducative et amateur en 97-98, d'un titre en full contact et en kick boxing en 98-99.  Pour Saliha Ouchen qui prépare son BEP couture en juin, voilà du cousu main qu'elle compte transmettre demain, puisque la jeune femme souhaite enseigner le funky boxe sous forme de cours de gymnastique en musique. (DNA, mercredi 24 mai 2000)

Jean-Brice PanzaBoxe : Panza sacré - "Jean-Brice Panza (le fils du boxeur strasbourgeois André Panza) a remporté le libre national de boxe thaï à Evreux dans la catégorie junior - 71 kg. En quart de finale, opposé à l'allonge du Parisien, Thomas Meunier, le Strasbourgeois a du travailler à distance courte. Au 2ème round, le sociétaire de la Panzagym accéléra, fit pression et rétorqua en coups de genoux et séries de boxe anglaise. En demi-finale, Jean-Brice ne se laissa pas intimider par la rage de Ahmed Medda (Amiens). Le Bas-Rhinois assurait non seulement le spectacle par ses coups de pied aériens, mais a également été efficace en coups de genoux, faisant compter son adversaire. Le titre se jouait dans le 3ème combat face à Nicolas Germain (Vincey). "Gianni" (Jean-Brice) se surpassait en expédiant son adversaire dans les cordes sur trois chassés successifs suivis de séries de coups de genoux (spécialité de la discipline). Acharné et déterminé, l'Alsacien resta en pression constante jusqu'à l'obtention du titre de champion de France. Cette victoire méritée, après une phase de préparation intense sur le physique, la tactique et la psychologie du combat, surtout lorsque l'on est l'enfant de l'entraîneur. En attendant de continuer sur sa lancée sportive, Jean-Brice Panza prépare ses diplômes d'Etat d'éducateur sportif en fixant son tout prochain objectif... celui du bac au mois de juin." (DNA, samedi 22 avril 2000)

Boxe française : Sandra, reine d'Europe - Sandra Jacob-Geiger (Panzagym) a remporté le titre européen de boxe française à Brive en dominant la Russe Marina Nicolaeva par hors combat à la 3ème reprise.
L'Alsacienne s'est imposée durant tout le combat, assénant dès le premières secondes un direct du droit qui déstabilisa la Russe et lui ralentit la cadence. Dès lors les enchaînement fusèrent, tant aux poings qu'aux pieds. Au 2ème round, Nicolaeva, ancienne championne de judo, est comptée huit sur une série aux poings suivie d'un fouetté figure. C'est au troisième round que l'arbitre décide d'arrêter la rencontre. "Les enchaînements très variés, précis et puissants ont fait douter la Russe et dès le début Sandra a trouvé le bon rythme en se déplaçant très bien et en esquivant la puissance des coups portés par son adversaire, résume son entraîneur André Panza. La stratégie était de ne pas rester en ligne, de désaxer. Sandra a fait un combat intelligent et efficace."  C'est le 3ème titre européen de Sandra Jacob-Geiger qui vient donc s'ajouter à un palmarès déjà prestigieux, puisqu'elle a été couronnée cinq fois championne du monde en boxe pieds-poings marchant ainsi sur les traces d'André Panza s
acré à neuf reprises.
(DNA, jeudi 7 décembre 2000)

Panza en toute libertéPanza en toute liberté - André Panza, le champion du monde de toutes les boxes parallèles, vit, vibre, enseigne la lutte contact. Une discipline jeune, dont on reparlera.
"Je n'ai plus rien à démontrer. J'ai tout gagné. Si je continue en compétition, c'est par jeu, par plaisir. Je sais ce que je vaux. Je ne prends aucun risque excessif. C'est pourquoi je suis en train de privilégier la lutte contact."  Il ne changera jamais, André Panza. Un athlète de 41 ans, fort dans sa tête, solide dans son corps parfaitement entraîné. Un champion authentique, un sportif complet, qui en a pris des coups, qui en a subi des accidents, qui en a gagné des matches, des combats, des assauts. Un leader (d'aucuns le traitent de mégalo), qui en a effrayé des adversaires, souvent beaucoup plus lourds que lui. S'il avait pu boxer en anglaise avec Lucien Fernandès au début de sa carrière... Le précurseur en tellement de points. Celui qui, somme toute, est arrivé quelques années trop tôt. Celui qui a refusé d'entrer dans l'engrenage du dopage, des kilos de muscles supplémentaires. Celui qui ne cesse d'innover, d'aller de l'avant. Celui qui a construit tout seul son entreprise destinée à lui permettre de vivre de sa passion.
Musculation, fitness, arts martiaux, boxes, espace cardio. Dans sa Gymnothèque en permanente évolution, André Panza, le self made man multiple champion du monde, vante à juste titre la forme sous toutes ses formes. Et il vibre pour ce pancrace à la française, réglementé, ouvert à tout le monde sans risque. Ce free style, ce free fight aménagé, officialisé, appelé lutte contact.  "Une sorte de mélange entre le sambo, le judo, la lutte, la boxe, pieds et poings. Un sport ludique, éducatif, pas destructif. On y travaille debout, puis au sol. Très technique." L'entraîneur, le pratiquant, se passionne. A côté, Fernand Kelhetter, ancien pugiliste, travaille. "Je découvre et je me régale. On recommence à zéro, tout en ne cherchant que l'efficacité." 
"L'intelligence est primordiale, la recherche stratégique", ajoute Panza, qui a créé une section et qui retrouve aussi bien des jeunes que des vétérans, des hommes que des femmes, en quête de mieux être ou de self-défense. Kimono blanc sans manches, pantalon brun, gants aux doigts coupés, coquilles de protection, genouillères. La lutte contact, créée en 1993, se distingue aussi par sa tenue. On y enseigne la patience, on tient à séparer le "noble du sordide". Les Japonais, les Brésiliens, impriment le rythme. Et André Panza, qui veut "se remettre en question", baigne dans son élément. En attendant que Jean-Brice, son jeune fils de 19 ans ("il est fort, mais il ne le sait pas encore") prenne le relais, lui qui n'a pas eu peur de défier Aziz Raguig. Le maître a relancé Sandra Geiger. Il se réjouit de voir Yvette Palatino promouvoir la boxe féminine. Il sait qu'il demeure dans le coup. Prêt à découvrir, à redevenir élève.
"J'apprends le sambo avec Willy Behague. Je prépare le Golden Trophy, la compétition majeure dans la discipline." Il n'est pas saturé, ce compétiteur né, ce baroudeur, ce bagarreur infatigable. Prêt à défier des champions venus du Japon, d'Italie. Tellement plus jeunes. Tellement moins expérimentés. "Je reste ouvert à toutes les propositions. Mais pas à accepter n'importe quoi, n'importe quel défi." Tant que les bras, les jambes, le coeur suivent, pourquoi hésiter, en effet. Tout vrai champion a besoin d'être complet dans son sport comme dans sa vie. (DNA, vendredi 22 décembre 2000)

Stéphanie Ducastel : le fruit du travailStéphanie Ducastel : le fruit du travail - Stéphanie Ducastel a remporté le titre de championne de France de boxe française dans la catégories des moins de 60 kilos. Le fruit d'années de travail. Pratiquante et compétitrice depuis plus de quatre ans, Stéphanie Ducastel donne dans l'éclectisme. Boxe française et anglaise, full contact ou lutte contact, la sociétaire de la Panzagym touche à tout vient de remporter un titre de championne de France, trouvant à l'occasion la récompense à tous les sacrifices consentis. Championne d'Alsace de taekwondo et vainqueur, récemment à Soultz, en combat complet lutte contact, la Strasbourgeoise s'est imposée en moins de 60 kilos en finale du championnat de France, se défaisant de la Parisienne Florence Segura par KO au 1er round. Etudiante en STAPS, Stéphanie Ducastel, technique et efficace, semble promise à un bel avenir. (DNA, vendredi 18 mai 2001)

Exploit de Streicher - Quatre boxeurs entraînés par André Panza se sont produits dimanche en plein air à Eboli, près de Salerne. La performance du jour est signée Adrien Streicher, qui l'emporte en kick boxing à la 2ème reprise face à un ancien champion du monde.  Victoire aussi de l'espoir Salia Ouchen (arrêt de l'arbitre au 3ème) en full contact, défaite aux points de Olivier Rosin en semi-contact et de Sandro Sema (abandon au 3ème), en full contact contre le champion du monde, l'Italien Fausto Nigro. Celui là même que Panza, inusable, s'en ira défier chez lui en février prochain. (DNA, vendredi 14 septembre 2001)

A Attanga la coupe - A 24 ans, Paul Atanga a décroché la Une. Le boxeur de la Panzagym a en effet remporté à Paris la coupe de France de Muay Thaï. Son coéquipier de club Olivier Rosin se classant deuxième. (DNA, vendredi 14 décembre 2001)

Kermorvan champion - Le boxeur de la Panza Gymnothèque Alan Kermorvan est devenu champion universitaire régional vendredi soir à Dijon. Le Strasbourgeois se qualifie ainsi pour le championnat de France. (DNA, lundi 4 février 2002)

Salia Ouchen championne de France, Loubardi éliminé - Salia Ouchen (coqs), la jeune prodige de la Panza Gymnothèque, a décroché samedi soir à Bron, près de Lyon, le titre de championne de France Élite. Une belle et convaincante victoire face à la Parisienne Laurence Marie (Coopyr Sportif) qui lui ouvre les portes de l'équipe de France. Déception en revanche pour Zaky Loubardi (Ostwald) qui, lors de la même soirée, tentait d'arracher sa place en demi finale face à Abdemar Aït-Chick (Bagnolet). Malgré un combat de toute beauté, Loubardi a en effet été déclaré perdant à la majorité des juges, sous les sifflets de la salle. (DNA, lundi 4 février 2002)

A Anstett et Kelhetter la coupe de France - lutte contact - Les élèves d'André Panza, lui-même directeur technique national de lutte contact, ont brillé lors de la dernière coupe de France de la spécialité à Cergy-Pontoise. Michel Anstett, moins de 60 kg, et Fernand Kelhetter, super-lourds, se sont ainsi imposés avant la limite, tous deux par soumission, suite à une clé de bras, dans cette spécialité pieds-poings-genoux. Le troisième représentant alsacien, Serge Heckel, moins de 75 kg, a lui aussi fait bonne figure puisqu'il ne s'est incliné qu'en finale. (DNA, mardi 14 mai 2002)

Boxe française - interclubs Panza Gymnothèque/ Tonic Club 2000 - L'équipe du Tonic Club 2000 et son entraîneur Nassima Boulali (ex-championne de France) se sont rendus chez André Panza (9 fois champion du monde), son ex-coach.  Lors de ce déplacement, ils ont escapadé Strasbourg, là où Nassima a grandi et où elle est devenue championne de France grâce à André Panza. Aujourd'hui, Paul Bor, entraîneur diplômé en boxe française savate lui a confié la section de boxe française en toute confiance, (car elle en a les capacités techniques et tactiques, une main de fer dans un gant de velours, nous confie Paul Bor). La section comporte 21 licenciés à ce jour, et en espère une trentaine à la rentrée de septembre, ainsi qu'une école de boxe française éducative pour les enfants de 10 à 13 ans. Après un accueil chaleureux de la part d'André Panza, l'équipe composée de Hilbert Steven, Manuel Piasentin, Marvin Chevalier, Laure Kremer, Marc Elisee, Souhail Abdoun ont échangé quelques assauts dans le but de parfaire leur savoir et de l'appliquer en situation, chacun des boxeurs a pu s'exprimer et parfaire ses connaissances acquises en une saison, seul Hilbert Steven plus aguerri, puisqu'il s'entraîne déjà depuis trois saisons au Tonic Club, a fait deux assauts qui ont ravi son entraîneur. Avec de la persévérance, Steven pourrait gravir rapidement des échelons. Durant son 2ème assaut, il a affronté un boxeur qualifié qui lui a démontré son expérience. Marc et Manuel ont boxé deux assauts avec apprentissage et chose à mon avis positive (nous dit Nassima). Marwin nous a épatés, 3 assauts de 2 rounds avec 3 niveaux d'adversaires, même André Panza l'a fait remarquer lors de son dernier assaut face à un adversaire plus expérimenté. A suivre, a dit le champion. Laure, sous son regard captif, a affronté une élève qui sort de trois années de boxe, s'est défendue à son niveau, et avec beaucoup de trac en garde une bonne expérience pour la suite. Souhail, 10 ans, avec son regard d'enfant ébloui, nous a fait 2 assauts, le 1er remarquable, et le second un peu plus difficile techniquement. L'expérience de cette rencontre amicale a été très bénéfique à l'équipe de Nassima, ceci n'est que partie remise comme nous l'a promis André Panza, qui après quelques dédicaces et tee-shirts, a offert l'affiche dédicacée de son prochain championnat du monde contre un autre champion du monde italien. Après un pot et une glace bien mérités sur une terrasse strasbourgeoise, l'équipe très motivée a pris le chemin du retour. Nassima nous confie ses objectifs pour la saison à venir, faire découvrir aux jeunes les techniques de poings et de pieds sur des touches au corps sans porter les coups. Apprendre aux jeunes à maîtriser leurs pulsions, c'est apprendre à respecter l'autre. Opter pour la maîtrise de soi, c'est les éduquer à toute autre nature des choses qu'ils peuvent rencontrer dans le vie de tous les jours. La confiance en soi, c'est persévérer dans l'avenir ! (DNA, samedi 22 juin 2002)

Déjà une belle équipe pour pratiquer le sport de demainLutte contact : tridimensionnelle - Respect, efficacité, maîtrise ! Voilà fort bien résumée la lutte contact (combat libre sportif). Depuis le mois de mai dernier, au gymnase du lycée Mangin, on peut s'initier à la pratique de ce nouveau sport, mêlant subtilement l'art des pieds-poings à l'art des saisies et des projections, sans oublier toute la richesse du travail au sol. A l'aube du XXIe siècle, il s'impose comme un sport martial authentique, tridimensionnel !
Née en 1993, forte d'un panel technique, cette activité sportive, à la fois attractive et novatrice, soucieuse du respect de l'intégrité physique et morale de ses pratiquants propose une technique épurée et réaliste. Dans sa dimension profondément humaniste, la lutte contact s'avère être un outil éducatif privilégié, adaptée à la demande de la jeunesse actuelle. Preuve en est la tenue annuelle du Golden Trophy, véritable plate-forme commune à tous les pratiquants d'art martiaux et de sport de combat, événement international devenu désormais incontournable. Pour Eddy Carda, instructeur diplômé sarrebourgeois, la rencontre a eu lieu à Paris, en 98 lors d'un championnat. Immédiatement, il est séduit ! Il faut dire que les sports de combat, Eddy "est tombé dedans lorsqu'il était petit". A 7 ans, il commence par faire du judo puis pendant 30 ans va pratiquer toutes les boxes et être plusieurs fois titré en boxe française et kick boxing ! "J'ai immédiatement accroché au concept de la lutte contact car c'est très complet. On y retrouve toutes les techniques de boxe, lutte, judo et ju jitsu. C'est à la fois un sport de compétition et de loisir" confie-t-il. Germe alors l'idée de créer une association. Dans cet objectif, il commence à s'entraîner à Strasbourg, sous la houlette d'André Panza, 9 fois champion du monde, passera son brevet d'instructeur et sa ceinture noire. Modern'Impact a vu le jour en mai dernier et compte déjà une vingtaine de membres ! "Son but est d'instruire et pratiquer la lutte contact, la self-défense moderne, car cela apporte un contrôle, une réelle maîtrise de soi et la sérénité !". (DNA, vendredi 12 juillet 2002)

André Panza et son élève Stéphanie Ducastel, victorieuse à TokyoLutte contact - Stéphanie Ducastel en évidence - Le tournoi annuel international "The Wars" vient de se dérouler à Tokyo. Sous la conduite d'André Panza (multiple champion du monde de boxe), actuellement DTN et entraîneur national de la Fédération de lutte contact.
La lutte contact est une discipline sportive assez récente qui propose à la fois technique de saisies, projections amenées au sol, contrôle et technique pratique dites de contact.
Lutz pas récompensé. Deux athlètes alsaciens étaient présents au tournoi annuel international intitulé "The Wars" qui vient de se dérouler au Tokyo Dôme au Japon, tous deux sociétaires de la Panza Gymnothèque : Stéphanie Ducastel, seule fille française ayant participé à la compétition et Didier Lutz. Didier Lutz, vainqueur du Golden Trophy à Bercy 2001 a réalisé un très beau combat alliant percussion, projection et préhension. Cependant, l'Alsacien après diverses attaques à son avantage n'a pas réussi à décramponner son adversaire ce qui a entraîné un match nul. Stéphanie Ducastel quant à elle, élève d'André Panza depuis quelques années, a réussi à s'imposer en usant physiquement son adversaire.
Applaudie et adoptée. En effet, elle a tout de suite imposé sa boxe en commençant par une série de coups de poings et de pieds puis de coups de genoux. Stéphanie Ducastel a réussi également à placer deux belles projections applaudies par le public nippon qui a tout de suite adopté la Strasbourgeoise. Au 2ème round, l'Alsacienne réussit à faire abandonner son adversaire sur une clef de bras. Si vous voulez venir vous initier à la lutte contact découvrir d'autres sports de combat, la Panzagym organise du 24 au 31 août son stage annuel. (DNA, mercredi 7 août 2002)

Stage chez Panza - Comme chaque année depuis dix ans maintenant, les amateurs de boxe ont l'occasion de terminer le mois d'août, et donc leurs derniers jours de vacances pugilistique, avec une semaine de stage à la Panzagym. Depuis lundi, près de 70 personnes (enfants, adolescents et adultes) ont ainsi l'occasion de participer à un stage international qui tient autant de la remise en forme que de la découverte ou du perfectionnement.  Jusqu'à dimanche, André Panza manage cette affaire-là en compagnie de quelques champions confirmés dont le professionnel italien Simone Cannelli, 27 ans, beau styliste qui disputera le titre national des mi-moyens de son pays en novembre prochain face au Gênois Colaianni. Tous les jours de la semaine, Cannelli accompagne les ateliers et distille ses conseils avant de mettre les gants le soir en compagnie des pros de la région. Stage haut de gamme donc et multiforme puisque la lutte contact, le judo, la capoeira ou le karaté sont également au programme. Histoire de faire l'apprentissage de quelques disciplines avant la rentrée et de diversifier l'enseignement. Des places sont encore disponibles d'ici la fin de la semaine. (DNA, jeudi 29 août 2002)

A la Panzagym, les stagiaires ont pu mettre les gants avec Simone Canelli et Rita de Carolis, venus d'Italie pour l'occasionC'est reparti ! - Partout sur les rings de la région, c'est la reprise. Depuis le début de la semaine, c'est la chasse aux kilos superflus. Rude combat, entamé la semaine dernière à la Panzagym notamment où 75 boxeurs de tous âges et de tous niveaux sont venus retrouver une condition physique et/ou parfaire leurs gammes en compagnie de quelques champions venus apporter leur expérience.
Autour d'André Panza et de Sandra Geiger, le professionnel italien Simone Canelli et sa compatriote romaine Rita de Carolis ont mis la main à la pâte. Sans oublier de parfaire leur condition. "Monté" de Dombasle, René Cordier a ainsi offert une opposition de qualité à trois de ses boxeurs. David Guérant, qui disputera le 24 septembre aux Canaris un championnat d'Europe, Karim Souda et Mohamed Taleb ont donc mis les gants avec l'Italien qui visera le titre national des super mi-moyens en novembre face au Génois Colaianni.  Opposition de qualité aussi pour Nadia Hokmi, la féminine des Gants d'or, qui a passé l'été à se jauger et à se préparer en vue des prochains championnats du monde. La Strasbourgeoise, dont le passage en pros est imminent, était en Suisse en mai où elle a dominé sans difficulté la championne nationale.  Avant d'enchaîner un stage avec l'équipe de France en Egypte en juin d'où elle est revenue avec la médaille d'or, après sa victoire en finale sur la championne d'Egypte. Présente la semaine dernière en Hongrie, toujours avec l'équipe de France, elle a cette fois été battue en demi-finale par une Danoise et est revenue avec la médaille de bronze. (DNA, jeudi 5 septembre 2002)

Chez les femmes, la Strasbourgeoise Stéphanie Ducastel sera l'une des grandes favorites de cette coupe de France qui se déroule ce dimanche au CREPSLutte contact - la coupe de France à Strasbourg - Ce dimanche, à partir de 11 h, le CREPS accueille la coupe de France de lutte contact. Une discipline spectaculaire mêlant judo, boxe, sambo et lutte.
Dans lutte contact, il y a lutte et contact. Voilà, tout est dit. Ou presque. Car cette discipline relativement nouvelle (créée en 1993 seulement) est en fait un subtil mélange. Un sport dur mais finalement assez "ludique" quand on aime souffrir pour les combattants qui s'affrontent sur le tatami dans un assaut unique et intense de 4'. "La part de plaisir dans ce sport est immense, explique ainsi André Panza, conseiller technique national. Il n'y a pas une discipline qui prédomine. Un boxeur peut gagner un combat comme peut le faire un judoka, un lutteur ou un combattant pieds poings. Tout compte, et surtout l'expérience".
Immobiliser l'adversaire. Kimono aux manches coupées, pantalon brun, gants de boxe coupés pour pouvoir accrocher l'adversaire... tout dans la lutte contact est différent. Nouveau et partant attractif. Ce qui explique en partie le petit engouement constaté ces dernières années puisque la fédération de lutte contact, affiliée à celle de lutte, compte un bon millier de pratiquants. Dont une trentaine de compétiteurs recensés en Alsace. Si le sport en lui-même est un savant mélange d'autres disciplines comme le sambo, la boxe, le judo, le kick ou la lutte, le principe est simple : immobiliser l'adversaire. Pour ça, tous les moyens ne sont pas bons. Il est en effet interdit de porter des coups de genou à la tête et de frapper un adversaire au sol.
Chances de podium. Ce dimanche, les Alsaciens seront parmi les têtes d'affiche avec quelques réelles chances de podiums et de titres. Vétéran toujours âpre et vainqueur de l'épreuve l'an dernier, Fernand Kelhetter sera ainsi une nouvelle fois l'homme à battre. Tout comme la jeune Stéphanie Ducastel chez les femmes, membre de l'équipe de France et victorieuse des internationaux qui se sont déroulés au Japon cet été. A suivre également Salia Ouchen, connue en piegs-poings, Isabelle Hamman, judokate récente troisième du championnat de France en toutes catégories, Michel Anstett, en moins de 60 kg. Sans oublier Sandra Geiger qui effectuera là son grand retour. (DNA, samedi 30 novembre 2002)

Stéphanie Ducastel et Aurélie Guillot lors de la coupe de France à StrasbourgLa lutte contact entre en action - La coupe de France de lutte contact a réuni hier 65 combattants au CREPS de Strasbourg. Une occasion pour faire connaître en Alsace l'activité chapeautée par André Panza. 
Créée au début des années quatre vingt dix [...], la lutte contact nécessite l'utilisation de trois compétences, proches de la boxe et de divers arts martiaux. La lutte contact utilise dans un premier temps la percussion autant avec les pieds qu'avec les poings, et se rapproche alors plus de la boxe ou du karaté. Ensuite elle utilise la projection, plus proche du judo. Enfin elle nécessite un travail d'immobilisation au sol de l'adversaire, entre le ju jitsu et la lutte classique.
Se développer en Alsace. Organisée dans un premier temps à Orléans, puis en région parisienne, la lutte contact faisait donc son entrée à Strasbourg, avec l'organisation de la coupe de France. "Un projet ambitieux à terme" explique Denis François, le responsable pédagogique de la fédération, devrait amener à développer l'activité dans différentes régions françaises à commencer par l'Alsace. La fédération souhaite aussi développer la pratique féminine. Il compte pour cela utiliser l'image de grandes championnes, telle que Stéphanie Ducastel et Sandra Geiger. La première est allée gagner un combat au Japon cet été, quand à la seconde son expérience de championne du monde pied/poing devrait servir la lutte contact.
Un outil pédagogique. Pour Denis François, "la compétition aujourd'hui est avant tout un podium pour l'activité". En dehors du côté compétitif que l'activité s'est construite à ses débuts, la lutte contact développe un aspect éducatif certain, qu'il est utile à mettre plus en oeuvre dans les quartiers. L'activité se développe aujourd'hui, grâce au travail de sportifs d'horizons souvent différents, Foued Ezbiri le champion d'Europe de kick boxing et le judoka Patrick Fortrie par exemple. De quoi ravir André Panza, satisfait de la journée malgré quelques petits problèmes de timing. (DNA, lundi 2 décembre 2002)

Deux fois vainqueurs de la coupe de France, le Strasbourgeois Fernand Kelheter s'est à nouveau imposé ce dimanche au CREPS lors de l'Open international.Lutte contact - l'atypique parcours de Fernand Kelheter - Dimanche dernier, le CREPS de Strasbourg a accueilli sa deuxième manifestation d'envergure après la dernière coupe de France. Avec en point d'orgue, une nouvelle victoire de Kelheter.
Le parcours est atypique, assurément. Et à la fois tellement emblématique que c'en est troublant. A lui seul, l'itinéraire sportif de Fernand Kelheter synthétise en effet parfaitement ce qu'est l'essence même de ce sport né en 1993. Avec en prime cette passion que mettent les touche-à-tout dans toute chose qu'ils entreprennent. Surtout quand ils le font sur le tard. "Ce sport a été une découverte, explique ainsi ce cadre commercial de 43 ans. Après des années de foot, j'avais fait du karaté de 23 à 26 ans puis de la boxe française et enfin de l'anglaise".
Moscato battu. Avec un certain succès dans toutes les disciplines puisque Kelheter allait jouer quelques rencontres en D3 nationale avec le FCSK06 et atteindre deux fois la finale du championnat de France de boxe française. Avant de connaître un petit, tout petit mais réel, moment de gloire en battant, en anglaise et à deux reprises, l'ancien rugbyman Vincent Moscato qui s'était mis en tête de grimper sur le ring. Une âme de compétiteur et un corps de sportif accompli en barre donc. Ce qui n'exclut ni lassitude ni fatigue après des années de compétition. "D'autant que les aléas de l'existence font qu'avec le travail et la vie familiale, je n'étais plus aussi disponible et disposé qu'avant".
"Une grosse part de stratégie". Et puis, vint la découverte avec la lutte contact, chez Panza. Une révélation. "Ça a été une redécouverte, s'enflamme-t-il. Ce mélange de sports m'a tout de suite séduit. Le fait aussi que personne ne soit avantagé, le lutteur ou le boxeur, le karatéka ou le gars qui fait du sambo, avec des prises. Et puis, dans ce sport, il y a une grosse part de stratégie".  Celle qui a fait la différence tellement de fois dans sa courte (3 ans de pratique) mais riche expérience. Avec quelques combats mémorables comme ce KO réussi contre un colonel de l'armée ukrainienne, spécialiste du sambo, le sport des unités commandos en ex-URSS.
Domination de Panza. Dimanche, au CREPS, pas trace de commando ou ex-colonel d'une armée quelconque. Mais tout de même plus de 80 compétiteurs, hommes et femmes venus de partout pour ce 1er open international porté par André Panza, précurseur et conseiller technique national. Et une nouvelle victoire pour Kelheter chez les plus de 91 kg. Le Strasbourgeois a ainsi rejoint sur la plus haute marche du podium ses camarades de club (Recht, Anstett, Charnane, Meyer, Sbomczynski et Souihi). La Panzagym, grosse cylindrée de la compétition et principale pourvoyeuse de compétiteurs, s'octroyant les deux premières places du classement par équipe. (DNA, jeudi 6 mars 2003)

Ducastel et Brauch champions de France - Le week-end dernier a été faste pour les boxeurs alsaciens engagés salle Japy à paris dans les finales nationales de kick-boxing. Si Steve Valente (SOIG) s'est incliné en -67 kg, classe A (élite), face au Lyonnais Foued Ezbiri à l'unanimité des juges après avoir, pourtant, envoyé son adversaire au tapis à la 1ère reprise, Thibaut Brauch, lui, a rempli sa mission. En -85 kg, le junior d'Illkirch a fait forte impression et clôt une remarquable saison en prenant round après round l'avantage sur Benjamin Pérésson (Ardennes), grâce notamment à ses enchaînements piegs-poings. Pour finir par l'emporter à l'unanimité des juges. Même issue pour Stéphanie Ducastel, déjà championne de France de boxe française, de lutte contact et médaillée de bronze en anglaise. A 23 ans, l'élève d'André Panza s'est imposée devant Mari (Bagnolet) à l'issue d'un combat parfaitement géré. (DNA, jeudi 25 avril 2003)

Saliha Ouchen aux mains d'or - Costumière le jour à l'Opéra du Rhin, Saliha Ouchen se mue en remarquable combattante le soir. Elle vient d'ailleurs de décrocher son cinquième titre national en boxe française à Luçon, près de la Rochelle. Une victoire, la troisième en élite, qui fait de cette jeune fille de 22 ans une compétitrice complète. L'élève d'André Panza touche en effet à tout, comme pas mal des membres de la Panzagym, alternant boxe française et boxe anglaise. Championne de France en 1998, ce poids coq (moins de 54 kg) est monté sur la deuxième marche du podium cette année. Avec aussi, un petit crochet par la lutte contact. "Ça, c'est récent, explique-t-elle. Mes spécialités sont quand même la française et l'anglaise. Mais le fait de varier les sports est évidemment un atout". Surtout à l'heure de faire parler l'expérience et fructifier un capital physique. (DNA, jeudi 28 mai 2003)

Sandra Geiger, ici à droite en finale de la dernière coupe de France de lutte contact, a profité du stage de cet été à Neudorf pour décrocher le titre d'instructeur.Stage à Neudorf - Comme à son habitude, le stage international organisé fin août par André Panza à la Panza Gymnothèque de Neudorf a été une réussite. Pour ce stage, ont participé des d'adeptes venus d'Italie, de Suisse, de Yougoslavie et bien sûr de toute la France afin de s'initier ou se perfectionner à différents sports de combat (boxe, boxe française, capoeira, kick, etc.) durant toute une semaine.
Examens. Une semaine supervisée par André Panza, le champion du monde de lutte contact, actuellement directeur technique national (DTN), qui a également permis aux plus avertis des compétiteurs de passer l'examen d'instructeur fédéral mis en place par ce même André Panza, Stéphane Dervaux, président de la fédération, Denis François, responsable de la commission pédagogique, et Eddy Carda, responsable de la commission arbitrage. Au niveau local, Sandra Geiger, Stéphanie Ducastel, Bohren Souihi, Eric Peytavin, Serge Heckel ou bien encore Michel Anstett ont réussi leur examen et décroché le titre d'instructeur de lutte contact.
(DNA, mardi 9 septembre 2003)

Atangana en finale - La demi-finale du championnat d'Alsace honneur des lourds qui vient de se dérouler à Ostwald aura tenu toutes ses promesses. Cette demi-finale opposait le champion en titre Frédéric Heini, du CO Dachstein, au sociétaire de la Panza Gymnothèque Paul Atangana. C'est ce dernier qui a pris l'initiative du combat et dès la première reprise il contraignait Heini, compté deux fois, à reculer. Plus véloce et plus technique, l'élève d'André Panza a enchaîné les techniques de pieds et de poings sans laisser son adversaire entrer véritablement dans le combat. Frédéric Heini, qui n'entendait surtout pas en rester là, a tenté le tout pour le tout au cours d'une deuxième reprise équilibrée durant laquelle les rebondissements se sont succédé. C'est à un véritable match de puncheurs auquel les spectateurs ont pu assister. Mais à ce jeu-là, c'est Atangana qui s'est montré le plus habile et, au cours de la troisième reprise, après une accélération fulgurante aux poings, il a acculé son adversaire dans le coin pour ne plus le laisser ressortir. L'arbitre mettant finalement fin au combat en comptant Frédéric Heini 10. Il s'agit là d'une véritable surprise dans la mesure où Heini, qui compte de nombreuses victoires par hors-combat, semblait être le favori de cette rencontre. Paul Atangana, pour lequel le BC Saverne nourrit également de gros espoirs en anglaise, a quant à lui véritablement impressionné par son tempérament et par une technique sans faille. Les finales de cette catégorie auront lieu le samedi 25 octobre au gymnase Lixenbul à Illkirch. A cette occasion, Paul Atangana rencontrera le champion d'Europe de technique Philippe Hugel, de Saverne. (DNA, mardi 21 octobre 2003)

Saliha Ouchen au Mondial - La boxeuse de la Panzagym, Saliha Ouchen , défendra les couleurs françaises ce week-end à Vichy en finale du championnat du monde. Alignée dans la catégorie coq (54 kg), série élite seniors, la protégée d'André Panza, rencontrera, la russe Vorobiovac. Membre de l'équipe de France élite depuis 2001, la strasbourgeoise au palmarès élogieux devra se surpasser pour atteindre la plus haute marche. Le goût encore amer de la deuxième place au championnat du Monde 2001 n'a pas encore été digéré par l'alsacienne. Elle est prête à tous sacrifices pour décrocher le titre suprême. Mis à part la vitesse et sa ténacité qui sont ses points forts, la Bas-Rhinoise aura comblé par son entraînement ce qui lui manquait pour faire la différence il y a deux ans. Entraînement endurci avec un travail de sape soutenu, développement de la force explosive, amélioration de ses qualités d'endurance et de résistance, travail de précision... rien n'a été laissé au hasard avec les sparrings du club. Sans parler de la préparation psycho-pédagogique à la façon Panza. D'une technicité et d'une jolie gestuelle, Ouchen, à 22 ans, et est fin prête à relever ce défi mondial et couronner un palmarès constitué de six titres de championne de France et d'une médaille d'argent au Mondial 2001 en boxe française, une ceinture de championne de France en anglaise et de convaincants combats en karaté et lutte contact. Dotée de ses mains en or qu'elle utilise quotidiennement dans son métier pour coudre du fil doré sur les costumes des acteurs du théâtre national de Strasbourg, elle tentera de défaire la russe pour la couronne cousue d'or. (DNA, vendredi 12 décembre 2003)

La lutte contact, entre spectacle et exigeance de l'éthique, trouve sa place à Strasbourg.Hégémonie strasbourgeoise - On peut pratiquer un sport de brute et néanmoins garder le sens du respect de l'autre. C'est le cas des férus de lutte contact, une discipline neuve (moins de dix ans d'existence) mais exigeante, l'éthique étant ici placé en avant. Discipline complète, la lutte contact autorise trois types de coups : les frappes (pieds, poings, genou), les projections et les soumissions au sol (étranglement et clés de bras). Les finales de la coupe de France se disputaient hier au CREPS de Koenigshoffen. 97 combattants et combattantes, parmi lesquels deux délégations italienne et suisse, invitées, étaient réunis dans le dojo strasbourgeois, rempli et bruyant tout au long de la journée.
Aucun blessé. Coiffé de la double casquette de CTN et d'entraîneur du Panzagym (le club de sa salle de sport), André Panza pouvait se réjouir à la fin de la journée : ses protégés ont raflé six titres sur huit en seniors, deux en juniors et un en vétéran avec Jean Reeb (- 80 kg). "Et en plus, personne ne s'est blessé au cours de la journée", insistait André Panza. Chapeau bas, donc, messieurs les Strasbourgeois ! Qui plus est, la journée d'hier a été l'occasion de découvrir quelques drôles de personnages. Ainsi, le Camerounais Serge Atangana, sacré en moins de 70 kg. "Je me suis entraîné pour la première fois mercredi dernier et André m'a proposé de participer à la coupe de France. Ça m'a beaucoup plus et j'ai envie de faire un bout de route dans ce sport", confessait ce spécialiste de judo et de karaté, au style spectaculaire.
Schneider en puissance. Dans la catégorie supérieure (- 75 kg), son camarade de club Onissé Gergedava a dû se surpasser pour l'imiter. Grippé cette semaine, le Géorgien s'est présenté sur le tatami diminué, hier. Mais sa hargne lui a permis de remporter ses quatre combats et d'être sacré. Dans la catégorie reine (+ 91 kg), le Strasbourgeois Grégory Schneider a fait parler sa puissance, en dépit d'une blessure à la cuisse droite récoltée dès son premier match. "J'ai dû gérer mes combats et faire parler ma puissance. J'ai saisi l'opportunité de montrer que la relève est là". Schneider a en effet profité de l'absence de Fernand Kehletter, triple tenant du titre et indisponible actuellement, pour coiffer sa première couronne. Le Panzagym peut aussi se targuer de posséder deux grandes championnes. L'une, Sandra Geiger, ex-championne du monde de boxe française, a remporté sa deuxième finale de coupe de France, après seulement trois ans de pratique. L'autre, Saliha Ouchen, a décroché samedi soir à Vichy contre une Russe son premier titre de championne du monde de boxe française (en - 54 kg). Alors, si André Panza avait les traits tirés à l'issue de deux journées harassantes, nul doute que la satisfaction l'emportait hier soir sur la fatigue.
(DNA, lundi 15 décembre 2003)

Ouchen l'a fait ! - Battue en finale du championnat du monde il y a deux ans, Saliha Ouchen a rectifié le tir à Vichy, en battant la Russe Elena Vorobiovac. Une juste récompense pour une fille pétrie de talent."J'espère que ce titre la rendra plus forte, plus sûre d'elle-même." André Panza sait son élève réservée, timide, inhibée sur le ring. Alors, il compte bien sur ce titre de championne du monde des coqs, décroché samedi 13 décembre à Vichy, pour décomplexer définitivement Saliha Ouchen. "C'est une fille qui a une valeur terrible, est convaincu l'entraîneur, ancien champion du monde de boxe française. Mais elle ne s'extériorise pas encore assez durant les combats. Elle perd un peu ses moyens face à des adversaires plus mûres. Sur cette finale, par exemple, elle aurait pu atomiser la Russe, mais elle n'était pas encore prête dans sa tête à ça."
Revanche. Au lieu de cela, Saliha Ouchen a attendu la fin du combat pour se voir attribuer, à la majorité des juges, un titre qu'elle n'avait pu décrocher il y a deux ans. "C'était un combat serré, disputé, raconte André Panza. Saliha a réalisé un bon travail de sape avec les jambes en donnant des coups bas. Elle a également touché la Russe avec les poings et trois fois elle a vacillé." Saliha Ouchen a ainsi pris sa revanche sur Elena Vorobiovac. En effet, en septembre dernier, la Russe, lors d'un gala opposant la sélection française à la sélection russe, avait battu l'élève d'André Panza. Une défaite qu'elle avait eu du mal à digérer.
"Il fallait gagner" Six fois championne de France en boxe française, la Strasbourgeoise de 23 ans avait donc à coeur de rectifier le tir et, surtout, de conquérir un titre qui manquait à son palmarès. "Ce championnat du monde, je voulais le gagner, dit Ouchen de sa voix douce et réservée. Perdre deux fois de suite en finale aurait été trop dur. Une finale, ça n'a pas lieu tous les jours. Alors celle-là, il fallait la gagner. D'autant que je m'étais préparée à fond pour ça." "Saliha a une grosse marge de progression. Elle a de belles années devant elle", assure Panza. A elle d'en être persuadé à présent.
(DNA, lundi 22 décembre 2003)

La révélation Alvarez - Près de 500 spectateurs dans la salle du COSEC des Dragons à Saverne, samedi, pour assister aux finales du championnat d'Alsace de série 2. Angel Alvarez a marqué les esprits.
Le plus beau combat de la soirée aura sans conteste été celui qui opposait Kaled Aida du BC Saverne, au très prometteur Angel Alvarez de la Panza Gymnothèque. Secondé dans le coin par André Panza en personne, le jeune boxeur signe un nouveau hors combat. Ce dernier intervient au début de la 3e reprise suite à un superbe enchaînement pieds poings.
Alvarez, très puissant dès la première reprise, avait choisi de cadrer son adversaire dans les cordes et de neutraliser sa jambe avant grâce à des coups de pieds fouettés d'une puissance formidable. Il est sans conteste la révélation de l'année en BF.
L'année prochaine, il évoluera en série 1 tout comme Luc Modzinski du CB Ostwald.
L'affrontement entre ce dernier et le robuste Savernois Exupéry Techer de Saverne n'a malheureusement pas tenu ses promesses. Le Savernois s'impose à la majorité des juges au terme d'un combat où ni l'un ni l'autre n'auront su trouver leurs marques.

Estampes plus frais. Très belle prestation, en revanche, du Savernois Marius Huffenus et de son adversaire Mickaël Estampes (Andlau) qui se sont livrés un combat intense, technique, au cours duquel on sentait la victoire alternativement changer de camp.
 A ce jeu, c'est l'élève de Michlel Lassere d'Andlau qui s'est montré le plus fort. Estampes, plus frais lors de la dernière reprise, a pris le meilleur sur son adversaire qu'on sentait fléchir. Il s'impose à l'unanimité des juges.

Les résultats : - de 66 kg : Daldoss (Dijon) bat Amblard (Saverne) à la majorité ; -56 kg : Rueff (SAO Colmar) bat Kennel (Saverne) à la majorité ; -74 kg : Porcelli (Lures) bat Karakose (Wintzenheim) par hors combat à la 1ère ; -85 kg : Humbel (Andlau) bat Vetter (Liber'co) à l'unanimité ; -70 kg : Alvarez (Panza Gym) bat Aida (Saverne) par hors combat à la 3e ; -74 kg : Techer (Saverne) bat Modzinski (Ostwald) à la majorité ; -85 kg : Estampes (Andlau) bat Huffenus (Saverne) à l'unanimité ; -79 kg : Weil (Saverne) bat Schwab (Wintzenheim) à la majorité. (DNA, lundi 15 mars 2004)

Alvarez toujours - Angel Alvarez de la Panza Gym et Mickael Estrampes du BC Andlau boxaient samedi à Crehange en Moselle. Ce dernier s'est incliné à l'unanimité des juges après un combat très difficile face au champion de Lorraine M. Picard. Mickael n'a pourtant pas à rougir de sa prestation et le combat n'a pas perdu de son intensité jusqu'au terme des 4 reprises.
Angel Alvarez a, quant à lui, une fois de plus survolé son épreuve. L'élève d'André Panza s'est livré à une véritable démonstration face au champion de Lorraine B. Roche. Touché à la première reprise par une série aux poings, le Lorrain a d'entrée de jeu, été mis en difficulté.
Comme à son habitude, Angel ne se précipite pas, gère son avantage et met un terme au combat à l'appel de la 4e reprise. A nouveau victime des poings de l'Alsacien, Roche ira au tapis pour le compte final. Angel Alvarez, déjà sélectionné en équipe Alsace, combattra dès la saison prochaine en série 1 et disputera le championnat Honneur.
(DNA, mercredi 21 avril 2004)

Les champions strasbourgeois à l'honneur à l'occasion de la soirée des Trophées sportifs, organisée par la Ville.Trophées sportifs 2003 : du monde sous le chapiteau - A l'occasion de la traditionnelle cérémonie des Trophées sportifs 2003, la ville de Strasbourg a récompensé mercredi soir ses athlètes émérites. Des titres nationaux au succès mondiaux, les champions n'ont pas manqué ce rendez-vous annuel, fixé, cette année, au Jardin des deux rives.
« C'est convivial de voir les autres athlètes ce soir. Généralement, on se confine à sa pratique, là, on peut voir les autres. » A l'instar de Thomas Diestch (Pédale d'Alsace), sacré champion d'Europe de cross country marathon en VTT (août 2003), ils étaient près d'une centaine de sportifs mercredi soir au Jardin des deux rives, à recevoir leur trophée de cristal des mains des élus de la Ville. Une cérémonie qui perdure depuis 1966 qui récompense les athlètes et leurs performances sur une année.

Rénover les installations. Mais l'événement permet également de parler de sport en général, de ses vertus, de saluer les 200 clubs et 60 000 licenciés strasbourgeois, sans omettre, bien sûr, le « travail implacable » des 2500 dirigeants, dixit Fabienne Keller, maire de Strasbourg. Outre les dithyrambes, il permet aussi d'envisager l'avenir. A ce sujet, Christian Fuchs et Robert Grossmann, respectivement président de l'Office des Sports et président de la CUS, n'ont pas manqué d'insister sur la vétusté des installations. Six titres mondiaux. Passés les discours, la soirée se poursuivit entre remises de trophées et intermèdes musicaux, artistiques et même humoristiques. Plutôt original. Au niveau mondial, six sportifs se sont distingués l'année passée avec trois titres planétaires, pour Hakim Abdelaoui (boxe française) de la SA Koenigshoffen, Frédéric Koell (quilles sprint junior) du RC Strasbourg et Saliha Ouchen (Boxe française senior féminine) de la Panza Gymnothèque.
Six vice-champions du monde ont également été à l'honneur : Nicolas Podpovitny en aviron et les incontournables Sébastien Loeb, en Rallye WRC, et Mehdi Baala, deuxième du 1500 m aux Championnats du monde d'athlétisme à Paris l'été dernier. Le premier tente, ce week-end, de conserver sa place de leader au classement des pilotes, à l'occasion du Rallye de Turquie. Le second, présent sous le chapiteau avant le meeting de Strasbourg et des DNA auquel il participe ce lundi, prépare activement les Jeux olympiques d'Athènes (13 au 29 août).

Belle moisson. Au niveau européen, on notera le sacre de Carine Burgy (ASHPA) en haltérophilie handisport, celui de Harald Marzolff en canoë kayak (descente sprint) de Strasbourg Eaux Vives, le premier titre continental de Thomas Dietsch en VTT, le huitième Trophée Andros d'Yvan Muller également champion de la British touring car (supertourisme).
A l'échelon national, les athlètes strasbourgeois décrochent 22 titres en individuel et onze par équipes. Quatre titres reviennent au SL Constantia Neudorf (ski et gymnastique) et autant pour l'ASPTT (Badminton, natation athlétisme).
Bref, encore une bonne moisson en 2003 pour les athlètes strasbourgeois qui n'ont pas manqué de se promener, après coup, dans le Jardin des deux rives.
(DNA, mercredi 26 juin 2004)

La poudre a parlé - C'est véritablement une grande soirée de boxe qu'a réussie le BC Saverne ce samedi soir à la salle des Dragons avec plus de 500 spectateurs et des combats d'une qualité exceptionnelle.
Les résultats pour le club organisateur n'ont pourtant pas été au rendez-vous. En effet, le combat très serré qui opposait en gala deux boxeurs alsaciens évoluant en élite nationale s'est conclu par la défaite du Savernois Cyril Jacques par Hors combat à la 4e reprise après une rencontre qui semblait pourtant très équilibrée. Cette soirée comportait également deux finales du championnat d'Alsace « Honneur ». La première, dans la catégorie des -de 85 kilos fut remportée dès la deuxième reprise par Paul Antagana de la « Panza Gymnathèque » par Hors combat, face à l'impressionnant boxeur de la SAK Kahlid Aberakan. (DNA, lundi 15 novembre 2004)

Les filles toujours en course - La Strasbourgeoise Stéphanie Ducastel (Panza Gym), championne d'Alsace Lorraine, vient de rejoindre sa coéquipière de club Salia Ouchen en quarts de finale du championnat de France.
L'élève d'André Panza, qui se distingue également en lutte contact, est revenue de Laval (Mayenne) le week-end dernier avec une victoire par arrêt technique (automatique dès que l'écart à la scoring machine atteint les 15 points) au 2e round sur la Normande Mélanie Boullais. Les deux filles seront les dernières représentantes de l'Alsace lors de ces quarts de finale qui se disputeront à Charleville-Mézières le week-end prochain. (DNA, mercredi 27 janvier 2005)

Boxe anglaise - Les deux Alsaciennes encore en lice en quarts de finale du championnat de France de boxe anglaise qui se déroulaient à Rennes se sont qualifiées pour les demi-finales. Stéphanie Ducastel, de la Panza Gym, a ainsi vaincu Ioann Janssen - qui avait à son actif cinq victoires en cinq combats dont trois K.O. - au terme d'un combat acharné. Avec un score final qui en dit long sur l'incertitude du match : 30 points à 20.
Sa camarade de club Saliha Ouchen a eu la partie plus facile, l'emportant par arrêt technique (automatique quand la scoring machine enregistre plus de 15 points d'écart) à la fin du 1er round face à Emma Boucon de Dôle. (DNA, mercredi 11 février 2005)

Sandra Geiger-Jacob : le sport est inaccessible aux démunis.Des idées dans le biceps - Sandra Geiger-Jacob, 35 ans, plusieurs fois championne du monde de boxe, ne s'est pas cantonnée à la compétition sportive.
Il y a deux Sandra Geiger. Celle qui monte sur le ring, les traits tendus de concentration, guettant un signe de faiblesse de son adversaire. Celle qu'on rencontre dans la rue, en jupe et chemisier, une discrète alliance à la main gauche.
A moins qu'il n'y ait un nombre infini de Sandra Geiger ? Cinq fois championne du monde de boxe (savate, boxe anglaise, boxe thaï et kick-boxing), elle s'est mise à la lutte-contact, qui mêle des éléments de judo et de boxe.
Longtemps commerciale dans une entreprise d'informatique, elle s'est tournée vers le social, comme directrice puis, depuis juin 2004, présidente de l'association Sport Solidarité Insertion, un chantier d'insertion qui favorise l'accès au sport des publics défavorisés.
Actuellement, elle suit une formation sur l'environnement et le développement durable à ECO-Conseil à Strasbourg.
Et puis, elle est Mme Jacob, mère de deux enfants qui l'ont un peu éloignée de la compétition. « Je n'avais pas envie de m'enfermer dans un circuit sportif pur », avoue celle qui a su mener de front des études de commerce et la boxe de haut niveau. « J'aime avoir plusieurs pôles. Je suis toujours tiraillée, mais après coup, c'est bien. Ca évite la nostalgie. » « Il n'y a pas beaucoup de sportifs comme ça », assure son entraîneur André Panza, lui-même neuf fois champion du monde de boxe. « Elle sait se remettre en question pour avancer plus loin. C'est une grosse arme. »

Six mois après la naissance de son enfant. Enfant, ses parents l'inscrivent en piano et en danse, mais elle est attirée par « les sports où il y a de l'explosivité », disque, sprint, saut en hauteur et squash. A 15 ans, elle se met à la boxe et gagne son premier championnat en minimes. Sa vision de la boxe ? « L'esthétisme, la stratégie, l'anticipation des risques. Il y a des bourrins, mais ils ne durent pas longtemps. » Elle était « dans le jeu, comme le chat avec la souris, qui ne va pas la manger tout de suite. » Son dernier championnat (d'Europe, qu'elle remporte) date de 2000, six mois après la naissance de son fils. « Le sport était centré sur moi et mes performances », reconnaît-elle. « Entre sportifs, on parle de sa tendinite, de ses massages. C'est un peu égocentrique. »
Son engagement à la tête de Sport Solidarité Insertion part de « l'envie de faire quelque chose pour les autres » et d'un constat : « le sport est inaccessible aux démunis. Même aller à la piscine, ce n'est pas évident. Ce n'est pas seulement une question de prix, mais d'accompagnement. Il y un pas à franchir. » L'association, aidée à 80 % par des financeurs publics, emploie des Rmistes, des chômeurs de longue durée, des handicapés légers. « Ils fabriquent des boomerangs et réparent du matériel sportif qu'on revend à des particuliers, des clubs et des centres socio-culturels. L'idée est de leur donner des gestes professionnels pour faciliter un retour à la vie active. En même temps, on leur offre une activité sportive, la possibilité d'aller voir des matches. »
Pour ces recrues sans schéma d'avenir, « le long terme, c'est la semaine. Quand ils prennent une petite initiative, c'est qu'ils sont déjà en phase de restructuration. C'est génial. »
(DNA, lundi 21 février 2005)

André PanzaLe nouveau visage de la boxe - Depuis quelques années, les clubs adoptent des méthodes d'approche douce de la boxe et drainent un public de plus en plus varié.
Des sacs de sable, un fond de musique techno, des élèves plus ou moins athlétiques : à la Panza gymnothèque, haut lieu de l'enseignement de la boxe à Strasbourg, l'ambiance est bon enfant. « C'est quoi ton nom déjà ?», demande une jeune fille à sa voisine, entre deux coups de poings et un direct du genou dans son sac.
André Panza, patron de l'endroit et neuf fois champion du monde (en kick-boxing, boxe française et full contact), appelle « cardio boxe » ce cours où la gent féminine est en légère majorité. D'autres clubs l'appelent boxe fitness, à moins qu'ils n'adoptent la dénomination officielle de la Fédération nationale de boxe française, la savate forme. On y pratique les différents mouvements de boxes pieds-poings : boxe française, mais aussi boxe thaï et kick-boxing, éventuellement sans combat réel. Bref, de la boxe sans mâchoire fracturée ni nez cassé.
« Ce cours existe chez nous depuis toujours », précise André Panza. « A l'origine, c'était mon entraînement à moi, puis des copains sont venus, et finalement ça s'est transformé en cours », précise-t-il. Il ne fait aucune discrimination d'après l'âge ou la silhouette. « En sport, c'est le muscle du haut qui travaille le plus », affirme-t-il en se touchant le front. La cardio boxe associe un entraînement physique intensif (effort cardio-vasculaire, endurance musculaire, souplesse), et l'apprentissage des techniques de frappe de la boxe, le tout en se défoulant.
Mais dans cardio-boxe, André Panza n'oublie pas le deuxième terme du mot. Une de ses grandes fiertés est d'avoir vu passer une élève de 52 ans de la cardio-boxe à un vrai cours de boxe anglaise. Un moyen de sauter le pas ? La boxe souffre encore de son image. « Certaines personnes ont peur rien qu'en poussant la porte, parce qu'elles savent que ce n'est pas juste un club de fitness ici ».
Si elle n'est pas encore répertoriée spécifiquement dans les statistiques, la boxe fitness a déjà fait gonfler les effectifs des boxeurs occasionnels. La Ligue d'Alsace de boxe française dénombre 1 261 licenciés en 2004, dont 31,88 % de femmes, contre 959 et seulement 24,5 % de femmes en 2002.
« On essaie de développer la boxe comme sport de masse, d'agrandir le vivier, et la boxe fitness est un moyen d'attirer », note Bertrand Blindauer, président de la Ligue d'Alsace de boxe française et patron du club de boxe française d'Ostwald. « C'est la 4e année qu'on a ce cours, et on fait salle comble », renchérit sa femme Séverine, championne d'Europe de boxe française et enseignante de boxe fitness à Ostwald : « On a été obligé de clôturer les inscriptions dès la fin du premier trimestre ».
A Ostwald, beaucoup de pratiquants sont des mères de familles des cités voisines qui rêvent de remodeler leur silhouette. Du coup, le côté boxe est un peu effacé, les sacs absents, au point qu'un spectateur mal informé pourrait prendre les mouvements des élèves en musique pour une étrange forme de danse disco. « Je ne suis pas trop boxe, mais j'ai besoin d'un sport qui bouge, qui évacue mon stress », avoue Sabine, assistante commerciale de 34 ans.
Pourtant, c'est peut-être cette distance qui contribue au nouveau visage de la boxe, déjà adouci par des règles de sécurité strictes et l'obligation de protections chez les débutant et les enfants. La diversification des disciplines comme la boxe thaï ou le kick-boxing, qui ont vu aussi leurs effectifs augmenter, y ajoute une touche d'exotisme. Et, côté filles, l'aspect self-defense n'est pas négligeable. « Si une fille apprend à donner un bon coup de pied, son agresseur est abattu, ne serait-ce que parce qu'il n'est pas prêt à le recevoir », remarque André Panza.
(DNA, lundi 26 mars 2005)

Boxe Thaïlandaise - Ducastel sacrée - Trois boxeurs de la Panza Gym étaient inscrits aux championnats de France de Muay Thaï qui se déroulaient salle Pouchet, à Paris. A commencer par Stéphanie Ducastel (- 60 kg) qui s'est imposée d'entrée face à Mélanie Tanguy (Brest) avant de défier, cinq minutes plus tard, Mathilde Bouiges (Impact des Dragons) à laquelle elle ne laissera aucune chance pour remporter très proprement son combat.
En finale, soit dix minutes plus tard, la Strasbourgeoise a vu se dresser devant elle la boxeuse de Brancion Isabelle Benchérif, qui venait de gagner sa 1/2 finale par KO au 1er round. Pas de quoi perturber l'élève d'André Panza qui porte des coups nets, puissants et efficaces qui offrent à cette enseignante d'EPS au lycée Notre Dame le titre de championne de France.
De son côté, en - 67 kg, Naïm Jajria, directement entrée en quarts de finale, a fait preuve de courage et de ténacité mais a du s'incliner en demi-finale. Victime de la mauvaise organisation de la compétition, Angel Alvarez n'a pu combattre, faute de temps. (DNA, lundi 10 mai 2005)

Sacres chez Panza - Christian Mandes est revenu avec la coupe de France de Paris. Stéphanie Ducastel, elle, y a été sacrée championne de France lors d'un riche week-end.
Intense et riche week-end pour les combattants de la Panza gym engagés, salle Japy à Paris, en coupe de France (classes C) et en finale des championnats de France (classes a et b). Devant un public nombreux, venu assister à la bonne centaine de combats programmSouihi és sur les deux journées.
Chez les classes C, c'est-à-dire les boxeurs dont l'expérience n'est pas très grande, cinq Strasbourgeois se sont alignés. Serge Geiger (-79 kg), frère cadet de Sandra, la championne du monde, n'aura pas passé l'écueil du 1er combat, tandis que Naïm Jrajria (-67 kg) qui échouera en 1/4.
Liv David et Moussa Tarfah (-63,5 kg) s'arrêteront tous deux en 1/2, battus aux points sans avoir démérités. Une marche que franchira en revanche Christian Mandes (- 85 kg) en venant à bout d'un légionnaire évidemment prêt physiquement et dur au mal. Même démonstration en finale grâce à un arsenal technique propre au kick lui permettant de décrocher la coupe de France.

Ouchen finaliste. Succès chez les filles aussi le lendemain avec la qualification pour les finales des championnats de France classe A, c'est-à-dire la catégorie la plus élevée, de Stéphanie Ducastel et de Saliha Ouchen.
Opposée à la vice-championne du monde Safia Leani, Ducastel livrera un combat d'une grande intensité ainsi qu'une boxe aérienne et en déplacement. Au terme de cinq rounds acharnés, elle remporte le titre de championne de France.
Saliha Ouchen n'aura pas cette chance. Face à Arsalane, championne du monde en full contact et de France en boxe Anglaise, elle s'inclinera sur décision, par deux juges à trois.
(DNA, mercredi 8 juin 2005)

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